Ubuntu 11.04 pour le Satchbook, nouveau né de Rockiger

Le nouvel ordinateur portable de Rockiger aux allures de MacBook est équipé du dernier Ubuntu et ravira probablement les fans de Linux.

Destiné au marché allemand, le PC portable Satchbook du constructeur Rockiger n’est encore équipé que d’un unique modèle de clavier au format du pays, selon notre confrère ITespresso. Mais il se murmure qu’il pourrait tôt ou tard franchir la frontière rhénane pour s’inviter dans les rayons des distributeurs français.

Sa dalle 15,6 pouces de 1366 par 768 points en fait un appareil ni trop volumineux, ni réellement mobile, destiné aussi bien aux déplacements qu’au travail de bureau. D’un gabarit raisonnable (37,6 cm sur 25,3, pour 35 mm d’épaisseur), le Satchbook ne dépasse pas les deux kilos et demi : un bon point sachant qu’il est équipé d’une batterie à 6 cellules et d’un disque dur de 500 Go à 7200 tours par minute.

Ubuntu y étant pré-installé, on évite les frais habituels liés à l’achat simultané d’une licence Windows. Pour autant, le prix ne semble pas s’en ressentir : 997 euros pour le seul modèle proposé.

Peut-être ce tarif élevé est-il dû à l’implémentation d’une architecture Sandy Bridge à base d’Intel i5 double cœur ? L’ensemble est cadencé à 2,3 GHz et s’appuie sur 8 Go de mémoire DDR3 à 1333MHz. En guise de processeur graphique, la puce tout-en-un Intel GMA 3000 devrait supporter les animations 3D et les films en haute définition. On a vu mieux, mais la fréquence maximum (1200 MHz) et la mémoire allouée (jusqu’à 1,7 Go) laissent à penser que le rendu conviendra également à l’acquisition HD via la webcam intégrée, d’une résolution de 1280 x 1024 points.

Au chapitre des équipements supplémentaires toujours commodes au moment d’effectuer des déplacements, les ports HDMI et VGA, mais aussi trois ports USB 2.0. Ceux-ci s’accompagnent d’un lecteur de cartes 4-en-1, d’un module Wi-Fi 802.11n, de l’Ethernet Gigabit et du Bluetooth 2.1 EDR.

A réserver aux aficionados de Linux et ses dérivés, le Satchbook acceptera bien évidemment une installation de Windows. Mais à un tel prix (10 % sont reversés au bénéfice d’applications open source), autant se rabattre sur une solution plus classique.