UK : 42 utilisateurs de P2P bientôt privés de Web

Après le couvre-feu, voici venir le temps du couvre-web…

Pour mettre un terme au piratage, l’industrie du disque demande aux FAI de couper le fil avec ses utilisateurs indélicats. Une solution pour le moins radicale.

Les 42 utilisateurs du groupe britannique Cable & Wireless qui ont été accusés par l’industrie musicale, plus exactement par son syndicat, le BPI (British Phonographic Industry), de s’être adonnés au P2P et au téléchargement de fichiers illégaux pourraient bien voir leurs abonnements résiliés.

Du coté de C&W, l’on a simplement indiqué : « Toutes les mesures seront prises pour mettre un terme à ce problème. Les comptes qui sont utilisés pour le partage de fichiers illégaux sont normalement fermés »

17 utilisateurs de Tiscali risquent de subir la même chose. Même si la réaction de l’opérateur aux propos du FAI est moins ferme que celle de C&W. Ainsi le groupe a publié un communiqué expliquant : « Nous ne suspendons pas les comptes de nos clients à la demande. Cela n’hésite une investigation de notre part. Nous allons étudier les informations données par le BPI et nous apporterons une réponse adéquate. »

C’est la première fois que le BPI réclame la fermeture d’abonnements. Cela montre que le syndicat a l’intention d’engager des poursuites de plus en plus dures contre de plus en plus d’internautes. Cette fois la guerre semble engagée entre les p2pistes et les industriels de la culture.

Le président du BPI, Peter Jamieson a déclaré  » Nous apportons à Tiscali et à C&WS la preuve de la violation des règles du droit d’auteurs. A présent, cela dépend d’eux. Ils doivent faire un peu de ménage dans leur maison et débrancher ses indésirables. »

Rappelons que le BPI ne peut pas connaître l’identité des pirates. Seul le FAI en a la capacité. Le BPI est juste capable d’identifier à partir de l’ IP le fournisseur d’accès et de fil en aiguille remonter jusqu’à la source.