Un an après, la ville de Munich migre sur Linux

Un an pour mettre en place un plan de migration à approuver par le conseil municipal, et encore 3 à 4 ans pour assurer la migration complète de 14.000 PC sous Windows en stations Linux

Voici un an, le revirement de la ville de Munich, qui abandonnait Windows au profit de Linux, venait jeter de l’eau sur le feu d’une guerre déclarée entre les systèmes d’exploitation. Jusqu’à Steve Balmer qui donnait quasiment carte blanche à ses troupes pour contrecarrer Linux sur le terrain et conserver ses clients.

A l’époque, le choix de l’administration munichoise avait frappé l’opinion? 14.000 PC équipés Windows et Office qui passent sous SuSE Linux et un office open source ! Pour la première fois, comme l’indiquera un mémo de Steve Balmer, la menace de l’open source non commercial va être considéré par Microsoft comme une menace sérieuse, un « competitive challenge« . Qu’en est-il aujourd’hui ? Un tel déploiement ne peut se faire d’un coup de baguette magique. Les responsables de la ville ont donc travaillé avec SuSe et IBM à la migration des environnements et des applications. Après avoir pris en compte les spécificités du paysage IT, c’est seulement maintenant que le conseil municipal va valider le projet de déploiement élaboré. C’est donc maintenant que les choses sérieuses commencent. Il faudra 3 à 4 ans avant que la migration soit complètement terminée, et encore à cette date quelques postes resteront fidèles à Microsoft. Le premier éditeur mondial de logiciels va continuer à vendre des licences à la ville de Munich !