Un an après son retour en France, BT fait le bilan

Positionné sur les services informatiques et les réseaux, le groupe semble tirer son épingle du jeu

Le groupe BT dresse un bilan plutôt positif, juste un an après effectué son retour en France. En effet, l’entreprise britannique avait quitté l’hexagone en 2000 en se retirant de son association avec Cegetel.

BT se positionne comme un fournisseur de services informatiques et de réseaux. Son retour en France s’est traduit par de lourds investissements: 10 millions d’euros dans le réseau et une force de vente reconstituée avec le recrutement de 50 personnes. Aujourd’hui, l’entreprise compte 1.000 collaborateurs et fait état d’un chiffre d’affaires 2003/2004 de 120 millions d’euros. Soit une progression de 20% par rapport à la période 2002/2003. Cette croissance a été générée par la signature de nouveaux contrats. Avec Arcelor par exemple, BT va fournir des services MPLS internationaux pour son backbone haut débit ainsi que des réseaux dans plusieurs pays européens. Il s’agit de rationaliser la myriade de réseaux de données distincts au sein des différentes filiales du groupe, premier fournisseur mondial d’acier. Outre la fourniture de réseaux et d’infrastructure IP globale, BT mise beaucoup sur le développements de services à forte valeur ajoutée. D’ailleurs, l’entreprise se qualifie désormais comme un opérateur de services à valeur ajoutée. Dans ce cadre, BT développe une stratégie de sectorisation avec des consultants métiers, issus du rachat de l’activité consulting France de KPMG. Il s’agit ainsi de proposer des services ICT, le stockage et la gestion d’applications, des services d’externalisation des systèmes informatiques en réseau et la mise à disposition de produits pour tous types d’accès, fixes ou sans fil. Dans ce cadre, BT France compte réaliser 30% de croissance d’ici deux à trois ans.