Un cloud privé Oracle opérationnel en 2 heures.

À l’occasion de sa matinée parisienne “Cloud Builder Summit”, Oracle a exposé sa vision du cloud et des problématiques d’intégration. Démonstration en live à l’appui.

Régis Louis
Régis Louis

La matinée a débuté avec le rappel des avantages de la consolidation, la standardisation et l’automatisation au niveau de l’infrastructure (IaaS).
Puis, Régis Louis, directeur des solutions d’administration chez Oracle France, a souligné : « Ce socle permet de répondre aux problématiques d’infrastructure matérielle, mais la complexité et les coûts liés à l’hétérogénéité de la pile logicielle persistent. On comprend alors que les coûts d’administration épargnés avec l’IaaS restent modestes. La consolidation et la standardisation ne constituent que les premières étapes vers le cloud privé.»
ILLUSTRATION : Oracle_Shared
D’où la nécessite de passer au PaaS (Platform as a Service) pour prendre en compte les logiciels, les applications ou services, etc.
« Avec le SaaS, l’entreprise peut disposer des trois couches selon les besoins, avec une automatisation orchestrée par une solution globale d’administration,» avance Régis Louis. « Les briques technologiques (utilisables pour tous les types de cloud) composent l’offre de cloud public d’Oracle, et nos logiciels.»

L'intégration tourne souvent au casse-tête
L'intégration tourne souvent au casse-tête

Intégrer, toujours et sans cesse.
Lorsqu’il s’agit de passer à la couche supérieure (PaaS), la diversité des applications et des technologies transforme vite le challenge en casse-tête.
Pour y parvenir, Régis Louis propose « de bâtir une couche intermédiaire commune de services partagés, en extrayant la logique métier des applications.» Une approche qui rappelle l’approche trois-tiers du client/serveur (pour les anciens…).
« Outre le besoin d’amélioration du contrôle des nombreuses applications et interfaces interapplicatives installées, la DSI doit répondre à de nouveaux enjeux et besoins,» explique Éric de Smedt, directeur avant-vente middleware chez Oracle. « Les demandes de temps réel (pour l’analytique par exemple), d’interfaces mobiles, et d’ergonomie plus proche des métiers accentuent encore la complexité d’intégration.»