Un logiciel italien donne le feu vert à la circulation automobile

Les villes italiennes adoptent un logiciel qui simule la circulation urbaine. La clé du trafic fluide ?

Comment améliorer la fluidité de la circulation et limiter la pollution ? Pour tenter de résoudre ce casse-tête, des universitaires italiens, sociologues et experts en systèmes complexes, à Bologne, ont conçu et développé un outil ad hoc: Mobilis (pour

Mobility Initiatives for Local Integration and Sustainability). Ce dernier est aujourd’hui adopté par de nombreuses villes, constate le quotidien La Repubblica. La ville dans la boîte Le logiciel intègre des données comme le transport public et privé, les habitudes ou réflexes des citadins, ou encore les entrées des parkings, sur une carte extrêmement détaillée de la zone urbaine. Il peut s’agir d’un périmètre restreint, comme le stade San Siro de Milan, ou d’une ville entière où se croisent plusieurs dizaines de milliers de véhicules, comme à Semiglia. La boîte attrayante Des points d’attractions y sont identifiés, ainsi que les horaires qui leur correspondent : ainsi, l’université ou les quartiers d’affaires drainent des flux importants pendant la journée, et les discothèques, la nuit. Quant aux individus, leurs déplacements sont simulés comme ceux d’acteurs déployant des stratégies individuelles pour rejoindre leur but, explique l’un des chercheurs, Bruno Giorgini. Simulation Cette solution permet d’effectuer des simulations, pour comprendre quelles sont les répercussions sur le trafic d’une intensification des passages de bus. La solution miracle pour fluidifier la circulation, ou faire face à un événement exceptionnel, comme une grève ou un accident? A Piacenza, par exemple, la protection civile a utilisé le logiciel, pour déterminer comment se rendre le plus rapidement possible sur le lieu d’un accident. Eh bien, ça roule, paraît-il!