Un réseau de hackers roumains est neutralisé

Grâce à une collaboration entre les forces de police et le FBI, un réseau de pirates a été démantelé. Les hackers opéraient dans le blanchiment d’argent et l’infiltration d’entreprises pharmaceutiques.

Un réseau de pirates roumains s’est fait une spécialité dans l’infiltration et le détournement de machines d’entreprises pharmaceutiques américaines. Une activité frauduleuse qui leur a valu une enquête du FBI.

Grâce à une opération conjointe des services américains et de la police roumaine, le réseau de pirates informatiques a pu être découvert et démantelé.

Selon l’AFP, le groupe de cybercriminels était composé de cinq individus âgés de 20 à 32 ans et domiciliés en Roumanie. La police aurait saisi du matériel informatique présent aux domiciles des pirates présumés. De même, au cours des perquisitions, les sommes de 123.470 dollars et 34.640 euros ont également été saisies, ainsi que des bijoux.

Les suspects sont désormais sous le coup d’une inculpation pour « accès non autorisé à un système informatique, interception de données informatiques, fraude et blanchiment d’argent« .

L’AFP précise que plusieurs sociétés pharmaceutiques situées aux États-Unis ont été victimes, à partir de 2007, des assauts informatiques de ce réseau roumain. Ces sociétés ont estimé à 800.000 dollars le montant des dommages causés.

Ce n’est pas la première fois que des ressortissants roumains se retrouvent la cible de plaintes pour piratage informatique. Déjà, un hacker avait été interpellé en Roumanie pour avoir infecté en 2006 plusieurs systèmes informatiques du Département de la Défense des Etats-Unis avec un cheval de Troie. Lors de ses intrusions, cet internaute pirate empruntait le nom d’un célèbre jeu vidéo (Wolfenstein) pour infecter de nombreuses machines du Ministère de la Défense avec des chevaux de Troie. Selon les autorités, lors de son arrestation, Mandru aurait tenté de détruire ses disques durs…

Deux cas qui montrent que les cyber-criminels n’exercent pas toujours où l’on croit, à savoir la Chine et la Russie, mais bien plus près de nous au sein de l’Union européenne…