Une majorité des e-commercants ne connait pas les règles de l’e-commerce

Alors que les achats sur la Toile sont en forte hausse, une étude britannique
souligne que les e-commercants connaissent très mal les lois qui régissent ce
business

Entre le risque de piratage, le commerçant sans scrupule, le refus total de l’e-commerce, et le commerçant du coin, il faut choisir?

Seulement dans cette jungle, les Français sont, à l’instar des Britanniques, de plus en plus nombreux à préférer le clavier de leur ordinateur au vieux caddy à roulettes.

Une étude d’avril 2007 réalisée par Médiamétrie met en exergue un bond de 19% du nombre d’acheteurs en ligne au premier trimestre, soit 17,9 millions de personnes.

Et, toujours dans l’Hexagone, les professionnels du secteur misent sur un très bon cru 2007 et tablent sur un chiffre d’affaires global de 16,8 milliards d’euros contre 12 milliards d’euros en 2006. Le chiffre d’affaires du secteur avait atteint 5,7 milliards d’euros en 2004 et 8,7 milliards en 2005.

Mais voilà, tout n’est pas rose pour les e-commerçants et les cyberacheteurs qui selon une étude de l’OFT (Office of Fair Trading) ne connaissent que peu les lois du commerce électronique. D’après le document, 28% des clients interrogés ne sont pas au courant du droit d’annulation de la commande… Et 29% des sondés ne savent pas ou obtenir ces informations.

L’OFT estime qu’en comparant plus efficacement les produits sur le Net les acheteurs pourraient économiser entre 150 et 240 millions de pounds chaque année….

Le rapport suggère également que tous les ans des acheteurs sont trompés par  » des charges de dernières minutes. »

Ces derniers paient entre 60 et 100 millions de pounds pour ces taxes inattendues…

Deux tiers des vendeurs britanniques concèdent ne jamais s’être renseigné sur les textes de loi en rapport avec le commerce électronique. Un site sur cinq ne respecte pas les mentions légales comme l’affichage sur le site d’une adresse postale ou d’une adresse mail.

« Les textes de lois ne sont pas appliqués et le commerce électronique ne semble pas les respecter, il semble important de les remanier pour permettre à ce secteur d’évoluer positivement. Nous avons présentés nos conclusions à la commission européenne qui s’est engagée à les mettre à jour »explique en guise de conclusion l’auteur du document.

Enfin, l’OFT a indiqué, qu’elle publierait d’ici la fin de l’année 2007 un document récapitulant les principales règles de l’e-commerce. Espérons que ce dernier sera disponible en français.

Le fichier PDF du rapport (en anglais), est disponible sur cette page.