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Une nouvelle étude prouve l’innocuité des mobiles

La nocivité des mobiles sur la santé est une nouvelle fois à la une. Une nouvelle étude vient d’être publiée, elle montrerait que, finalement, les téléphones mobiles ne sont pas dangereux bien que beaucoup d’informations contradictoires circulent sur le sujet. Le document souligne que les risques supposés n’ont jamais été scientifiquement prouvés.

« L’ensemble des preuves à ce jour suggère que les expositions aux rayonnements de radiofréquences en deçà des limites fixées par la commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) n’ont pas d’effet néfaste sur la santé de la population », ont déclaré dans un communiqué commun les autorités chargées de la protection contre les rayonnements de Suède, de Norvège, du Danemark, de Finlande et d’Islande. Ces pays s’y connaissent en mobiles puisque le taux de pénétration dépasse largement les 80% et atteint même 101% en Suède. Ce communiqué a été publié à la suite d’une réunion des autorités de ces cinq pays il y a quelques semaines. « Il y a un certain nombre d’organisations ici en Suède et dans d’autres pays qui pensent que nous mentons quand nous disons qu’il n’y a pas de preuves scientifiques de risques éventuels, et donc nous avons pensé que ce serait une bonne idée de montrer que les pays nordiques sont parvenus aux mêmes conclusions », a déclaré à l’AFP Lars Mjoenes, un coordinateur de programmes de l’autorité suédoise pour la protection contre les rayonnements. Néanmoins, l’étude suggère l’utilisation d’oreillettes pour réduire de façon significative l’exposition de la tête aux rayonnements. Principe de précaution? Car en décembre 2002, Darius Leszczynski, chercheur d’une équipe scientifique finlandaise, affirmait que les conséquences sur le cerveau des radiations émises sont bien réelles. L’exposition des cellules humaines cultivées par un laboratoire finlandais aux radiations émises par un portable provoque une dégénérescence des cellules. Darius Leszczynski expliquait: « Nous savons qu’il y a une réponse biologique. Nous pouvons la détecter avec une extrême précision, mais nous ne savons pas quels peuvent en être les effets physiologiques sur le cerveau ou le corps humain ». Depuis l’an 2000, l’agence finlandaise de sécurité nucléaire et des radiations (STUK) étudie les cellules qui relient entre eux les vaisseaux sanguins. En présence de radiations, il y a une suractivité des protéines de type hsp 27 (en français dans le texte) qui provoque parfois une contraction des cellules. Le danger, c’est que des molécules puissent passer dans les « rainures » des cellules (provoquées par cette contraction). En France aussi, de semblables études avaient été réalisées suite à de nombreux cas de maux de tête, migraines et autres fatigues inexplicables. Et cependant, le professeur Darius Leszczynski, lucide, avoue n’être sûr de rien et surtout pas qu’il y ait, comme cela a souvent été suggéré, des risques de maladie d’Alzheimer. La vérité est ailleurs. Enfin, il faut souligner que toutes ces études portent sur le GSM. Or, le GSM c’est presque du passé. La téléphonie 3G -ou UMTS- arrive à grands pas et la première étude sur les conséquences sanitaires de la 3G s’avère plutôt…alarmante. Selon l’institut de recherche TNO, sous la direction de trois ministères néerlandais, les signaux radio utilisés pour les services de téléphonie mobile troisième génération peuvent provoquer des maux de tête et des nausées. Cette étude publiée en octobre 2003, la toute première du genre dans le monde, a comparé l’impact des ondes radio émises par les stations de base des réseaux GSM classiques avec celui des ondes issues des stations 3G, qui permettront l’échange de données à grande vitesse avec les téléphones portables et le développement de nouveaux services comme la visiophonie. « Lorsque le groupe test était exposé aux stations de base de troisième génération, l’impact était significatif: ils ont ressenti des picotements et ont souffert de maux de tête et de nausées », indique un porte-parole du ministère de l’Economie. Les cobayes ont été soumis en laboratoire à des niveaux moyens de radiations similaires à ceux qu’émettront les stations de base lorsque les services 3G seront opérationnels. Les tests ont été conduits à l’aveugle, ce qui signifie qu’aucun des sujets soumis à l’expérience ne savait quand une station de base émettait ou non un signal. Les ministères néerlandais de l’Economie, de la Santé et des Télécommunications ont déclaré que des études complémentaires étaient nécessaires pour confirmer ces premières conclusions. Ils ont ajouté qu’il fallait également se préoccuper des effets à long terme des rayonnements et de leurs causes biologiques. Ces ministères ont également annoncé leur intention de discuter de ce rapport avec la Commission européenne.

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