Une nouvelle version de FreeDOS en approche

FreeDOS 1.2 est annoncé. Il ne sera ni 32 bits, ni multitâche et toujours réservé aux puces x86. Une solution bien adaptée aux anciennes applications métiers… et à l’embarqué.

Jim Hall, créateur de FreeDOS, a fait le point sur cette solution Open Source dans les colonnes de Computerworld.

Un clone de MS-DOS en 2016 ? « Vous serez en mesure d’exécuter FreeDOS sur votre vieux PC 486 ou Pentium pour jouer à des jeux classiques, utiliser des logiciels métiers anciens ou pour du développement embarqué », explique le promoteur de ce projet.

Les deux derniers usages intéresseront directement les entreprises. FreeDOS, en conjonction avec un outil de virtualisation desktop, ou une solution comme DosBox, est un excellent moyen de continuer à utiliser un applicatif métier ancien, toujours fonctionnel et utile à l’entreprise. Le monde de l’électronique embarquée peut pour sa part profiter d’un OS permettant une bonne maîtrise des ressources CPU et du périmètre système.

FreeDOS 2.0 abandonné

Longtemps, le développement de FreeDOS 2.0 a été évoqué, avec des fonctionnalités allant au-delà de celles du DOS classique. Un projet de modernisation qui a été abandonné. « La prochaine version de FreeDOS ne sera pas multitâche, ne sera pas 32 bits et ne fonctionnera pas sur ARM », indique Jim Hall.

Pourquoi ce revirement ? Jim Hall explique qu’un DOS de nouvelle génération proposant des technologies de rupture poserait des problèmes avec les applications existantes et ne viserait plus ni le même marché, ni les mêmes machines. « Je pensais que ce de projet attirerait certains développeurs Linux vers FreeDOS », explique le promoteur de cette offre. Une idée abandonnée donc.

En lieu et place de FreeDOS 2.0, les développeurs se préparent à sortir FreeDOS 1.2, un OS 100 % DOS, présentant toutefois quelques nouveautés, comme un système d’installation plus simple à utiliser, bref, dans l’esprit de l’offre originelle.

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