Retour dans la Valley : SolidFire met en production le SSD dans le cloud 2.0

En direct de la Silicon Valley : Dave Wright est une figure dans le monde du stockage Flash, qui avec SolidFire compte bien révolutionner l’architecture des fournisseurs de services dans le nuage.

Boulder (Colorado) : derrière son allure juvénile, Dave Wright, fondateur et CEO de SolidFire qu’il a créé en 2009, a une vision claire pour le positionnement de sa solution de stockage Flash. SolidFire est certes une société de stockage, avec sa solution tout SSD destinée aux fournisseurs de services hébergés, mais c’est surtout un acteur du cloud.

Cloud 2.0 entre en production

SolidFire Dave Wright
Dave Wright, fondateur et CEO de SolidFire

« La première version du cloud est marquée par la courbe d’adoption des technologies, de VMware et d’Amazon S3. Après les développements et les tests, le cloud 2.0 marque l’entrée en phase de production. Le cloud, c’est d’abord la virtualisation qui a mené à l’automatisation. Aujourd’hui, nous assistons à la transition du cloud public vers OpenStack et les hyperviseurs. C’est une des opportunités du cloud, la multiplication des applications qui sont sensibles à la performance, comme Oracle et SAP, Hadoop et le NoSQL, Exchange et Sharepoint. »

Pour répondre à ces attentes, Dave Wright fait le constat qu’il faut aux opérateurs des solutions qui répondent à leurs besoins, et donc à ceux du cloud : d’abord la performance, avec le contrôle et la garantie du résultat ; ensuite l’efficacité, tant sur les taux d’utilisation qu’en réponse au manque de performance dans la réduction de la donnée ; enfin un environnement de gestion complet.

SolidFire stockage tout SSD

C’est pour cela que SolidFire a développé une solution de stockage tout SSD spécialement conçue pour les fournisseurs de services, et qui embarque les standards matériels de l’industrie, dont le 10GbE iSCSI, ainsi qu’un environnement logiciel complet, Element’OS.

Concurrent des Violin, Nimbus, Pure, Whiptail, et dans une moindre mesure de EMC, NetApp ou encore 3PAR, SolidFire entend afficher ses différenciateurs :

  • La qualité de service (QoS), avec la gestion indépendamment des volumes et de la capacité, son API temps réel, l’allocation des applications dans des tiers de performance, l’absence de RAID et de contrôleur, remplacés par un logiciel de gestion.
  • L’efficacité profitable, autrement dit la présence de solutions technologiques qui accompagnent la performance, en particulier les technologies proactive de réduction de la donnée, déduplication, compression, thin provisioning, réduction du cooling (refroidissement), etc.
  • La gestion et l’automatisation complète, avec une API basée sur REST, le provisioning multitenant, ou encore les contributions de la société à OpenStack et à CloudStack.
  • La scalabilité, la capacité d’évoluer en toute transparence et sans interruption.
Composition d’Element’OS, l’environnement SolidFire

Les premiers clients… européens

Pour Dave Wright, la réunion de ces fonctionnalités sur les solutions développées par SolidFire et disponibles depuis quelques semaines seulement, offre la performance pour faire tourner applications business dans le cloud. Pour 4 dollars le gigaoctet.

Et c’est en Europe que Solidfire annonce ses premiers clients, ViaWest dans le datacenter, le fournisseur de cloud suisse Cloud Sigma, Databarracks et la sauvegarde britannique, la plateforme cloud off-shore Calligo. Et une Initiative avec Orange sur le cloud… Mais nous n’en saurons pas plus !


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