Retour dans la Valley : Tintri, stockage Flash pour environnement virtualisé VMware

En direct de la Silicon Valley : la sauce Tintri, stockage primaire Flash exclusivement pour les environnements virtualisés VMware, commence à prendre.

Kieran Harty
Kieran Harty, CEO de Tintri

Mountain View : Kieran Harty, fondateur et CEO de Tintri, est fier de nous recevoir pour la seconde fois. En moins d’un an, sa solution de stockage Flash primaire dédiée aux environnements virtualisés VMware (VM-Aware flash storage) a séduit 150 clients, qui alignent 22.000 machines virtuelles (VM) avec 500 VM par système et cumulent 1,8 Po de stockage.

« L’adoption de la notion de ‘software data center‘ par les géants, VMware, Cisco, etc., et le retour de l’acquisition de Nicira par VMware, viennent confirmer notre vision de l’évolution du stockage. Ces évènements se placent dans la prolongation de ce qui se passe dans le serveur, mais le stockage est encore au moyen âge… »

Tintri est VM-Aware

L’objectif de Tintri est de proposer une infrastructure de stockage hautement virtualisée, flexible, automatisée et au coût maitrisé. Et pour cela le fabricant propose de transformer le stockage en une couche logicielle pilotant une infrastructure construite sur Flash – sur le modèle 1 appliance = 1 datastore – et répondant au modèle ‘software-defined‘. Mais avec pragmatisme, en s’appuyant sur VMware, sans LUN, RAID ou volumes, mais avec des VM et des vDisks.

Cette proximité permet de disposer à la VM d’une QoS (qualité de service), du monitoring et du reporting, de la gestion des opérations, de l’auto-alignement, de l’intégration avec le gestionnaire de l’hyperviseur. Et dans les dernières fonctionnalités ajoutées, de snapshots et du cloning à la VM. Ce n’est finalement pas une surprise si Tintri a reçu un VMworld 2012 Gold Award !

Tintri VMstore et Tintri OS

Tintri VMstore T540 1000VM
1000 VM sur une appliance Tintri VMstore T540

Pour Kieran Harty, le stockage évolue vers des modèles multi nodes fédérés par l’hyperviseur sur un backbone spécifique. « Lier serveur et stockage est quasi impossible à faire pour les PME, qui gèrent serveur par serveur. C’est pourquoi nous devons comprendre les workloads pour concevoir ou améliorer le datacenter, et apporter la simplicité du management pour les responsables de la virtualisation. »

Démonstration nous a ensuite été faite du monitoring des composants du stockage, de la fourniture des métriques simples sur un système simple à manipuler, de l’automatisation de l’allocation qui résout la difficulté pour l’individu de prendre une décision, et enfin le haut niveau d’isolation des VM.

Tintri 2.0 et VDI

Quel avenir pour Tintri ? Une version 2.0 de la solution est en préparation, que nous présente Rex Walters, vice-président technologies et alliances. L’apport le plus attendu portera sur la réplication, pour le premier trimestre 2013. Suivra probablement un plug-in pour vCenter.

Tintri OS

Mais le plus important est certainement Tintri for VDI (Virtual Desktop Infrastructure) pour le support des bureaux virtuels. « VDI est différent de la virtualisation du serveur, mais une VM reste une VM, nous a confié Rex Walters. Les entreprises ont besoin de performance, de simplicité qui affecte tout projet, et de coûts réduits. La question est de savoir combien de desktops nous pouvons faire tourner sur Tintri. » En fait, la réponse dépend de la variabilité des I/O (entrées/sorties).

Tintri a réalisé une simulation avec 1000 utilisateurs via VMware View Planner 2.1, avec moins de 1,5 seconde considérée comme acceptable. Le résultat a été 8 minutes pour placer VMStore en ligne, 1000 liens clonés déployés en 2h30 (en 2h22 avec le plug-in VAAI) et un score View planner 0,57 seconde. « Si VDI promet réduction des coûts et simplicité, cela est complexe et cher, et le stockage est une grande partie du problème, conclut Rex Walters. La solution, c’est Tintri. »


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