Vaste arrestation dans le milieu du piratage de films

L’information est désormais confirmée, le warez connaît de nombreuses arrestations au niveau international

Résultat d’une enquête au long cours, les services de la Brigade Centrale de Répression des Contrefaçons Industrielles et Artistiques (BCRCIA) ont interpellé des pirates adeptes du Camcording. La technique consiste à filmer illégalement au caméscope des films lors de leurs projections en salle.

Depuis mai 2007, l’ALPA (Association de Lutte Contre la Piraterie Audiovisuelle) était sur la trace des pirates. Elle a pu ensuite transmettre le résultat de son enquête à la police. Les services ont alors ouvert une information judiciaire qui a mené à de multiples arrestations dans la région de Montpellier mais aussi dans de nombreux pays francophones comme la Belgique, ou la Suisse.

Selon le délégué général de l’ALPA, Frédéric Delacroix, il s’agit bien d’une opération de grande envergure:  » de nombreux pays sont impliqués, il s’agit là d’une affaire majeure. Dans cette enquête, les ramifications sont importantes. C’est comme lorsque l’on tire sur un fil, la pelote fini par venir  » explique-t-il à Silicon.fr. C’est donc tout un réseau qui vient de tomber, même si pour le moment, l’ALPA ne confirme l’arrestation que de quatre individus.

Un coup dur pour les pirates. Ce mardi matin on apprenait par le site zataz qu’une seconde opération de police venait de se conclure en France. Un groupe connu pour être actif sous le nom de CaRNage a été démantelé par les services de police.

La justice a, semble t’il, décidé de s’attaquer à la question du piratage par la racine. Ces arrestations font écho à celles perpétrées au Canada ces dernières semaines. Depuis l’instauration d’une réglementation plus sévère sur le territoire, de nombreux réseaux du warezont pu être mis à jour au pays de la feuille d’érable.

Sans être encore confirmé, les personnes arrêtées dans le sud de la France auraient été déférées au parquet de Montpellier. Si la réquisition de bande organisée est retenue par la justice, les accusés encourent jusqu’à 5 ans de prison et 500.000 euros d’amende.