La zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) n’échappe pas au recul du marché mondial du PC.
Influencées par la baisse de la demande des particuliers comme des entreprises, les ventes de PC ont chuté de 10,7 % (12,5 % pour l’Europe de l’Ouest) au quatrième trimestre 2012 par rapport à la même période l’an dernier, d’après IDC.
La tendance est moins marquée sur l’ensemble de l’année. Ainsi, 105,6 millions d’unités auraient été vendues sur la zone en 2012, soit une baisse de 1,6 % par rapport à 2011.
Si les livraisons de PC portables sont restées quasiment stables l’an dernier (-0,8 % par rapport à 2011, et ce malgré une chute de 12,8 % au dernier trimestre 2012), les ventes de PC de bureau ont diminué de 2,9 % sur un an.
Comme l’avait constaté Gartner à l’échelle mondiale, l’arrivée en octobre dernier de Windows 8, nouvelle mouture du système d’exploitation de Microsoft, n’a pas eu d’impact significatif sur les ventes de PC en fin d’année. En revanche, l’intérêt du grand public pour les tablettes a éloigné plus d’un acheteur potentiel du traditionnel PC sur la zone EMEA.
La commercialisation de « Windows 8 et de nouveaux modèles n’a pas apporté l’élan attendu. De plus, l’attention des consommateurs est restée centrée sur les tablettes et les smartphones durant les fêtes […] De nombreux consommateurs ont opté pour un achat de tablette à court terme, plus aisé et moins coûteux », a déclaré IDC.
Du côté des fabricants, avec une part de marché de 20,3 % au quatrième trimestre 2012, le groupe américain HP a consolidé sa position de premier vendeur de PC sur la zone EMEA.
L’industriel chinois Lenovo, seul acteur du classement à avoir enregistré une croissance de ses ventes (+25,5 % au 4e trimestre 2012) a gagné la seconde place de ce marché avec une part de 11,1 %. Lenovo devance ainsi les groupes taiwanais Acer (part de 10 %) et Asus (9,8 %), ce dernier conservant la 4e position du marché PC EMEA.
Quant au groupe américain Dell, il reste 5e avec une part de marché de 8,9 %. Suivent : le fabricant sud-coréen Samsung, le groupe japonais Toshiba, la société californienne Apple et les industriels nippons Sony et Fujitsu.
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