Veritas donne la réplique… aux données

L’éditeur annonce la sortie de la version 3.0 de son ‘Replicator’, sa solution de réplication des données à distance en temps réel

‘Semper ubique’: les latinistes auront deviné. La nouvelle devise de Veritas Software Corp pourrait être celle là: « A tout moment et de n’importe où ». La nouvelle version de son application Replicator (3.0) a en effet l’ambition de garantir la protection des données grâce à une réplication intégrale à distance en temps réel. Il est vrai que le marché de la réplication de données sur serveur se porte plutôt bien: selon une étude de Gartner Dataquest (

Market Share: Storage Management Software, Worldwide, 2003), la croissance de ce segment était quasiment de 50% l’an passé. À ceci une raison: les solutions de réplication à distance sont devenues fiables et permettent une récupération plus rapide des données en cas de sinistre. L’objectif est ici de permettre aux entreprises de centraliser plus facilement leurs sauvegardes sans pour autant interrompre le fonctionnement normal de leurs serveurs. Grâce à Replicator, les données sont répliquées via une connexion IP, soit en continu soit selon un séquencement préprogrammé. NB: C’est un sujet à la mode notamment dans le secteur bancaire où la réglementation sinon les contraintes d’assurance vont exiger qu’une sauvegarde de sécurité soit effective sur un site distant d’au moins 50 km du site d’exploitation… Coûts moindres, personnel dédié idem La technologie utilisée offre également un autre avantage : elle permet de diminuer le nombre d’administrateurs concernés par les opérations de sauvegarde en local, ce qui réduit d’autant les erreurs de manipulation de bandes, sans même parler des coûts induits par toute cette intendance. Une fois l’installation du logiciel faite et son paramétrage mis au point, il n’y a quasiment plus qu’à se tourner les pouces puisque l’administration du progiciel est réduite à sa plus simple expression. Par ailleurs, ce logiciel permet de ne répliquer que les blocs de données modifiés au sein des fichiers, ce qui allège d’autant la consommation de la bande passante, bête noire des administrateurs.