Verizon rafraîchit son cloud

cloud computing gouvernance (crédit photo © Melpomene - shutterstock)

Avec ses nouvelles plates-formes Iaas et stockage, Verizon entend offrir un cloud public sur mesure aux grands comptes comme aux PME.

Allier l’économie du cloud public avec le contrôle d’un cloud privé. Telle est la volonté de Verizon qui annonce le lancement de Cloud Compute et Cloud Storage, plates-formes IaaS (Infrastructure as a service) offrant de la puissance de calcul et du stockage respectivement.

Redéveloppé de zéro

Une nouvelle plate-forme développée de zéro pour répondre aux besoins fluctuant des entreprises, tant les grandes que les PME. « Nous avons écouté les retours d’expérience de nos clients partout à travers le monde, et sommes partis de là pour rebâtir une plateforme Cloud complètement nouvelle, capable d’offrir toutes les fonctions qu’ils attendent », indique John Stratton, président de Verizon Enterprise Solutions.

Cloud Compute entend se distinguer par sa performance. Quelques secondes suffisent, selon l’éditeur, pour créer et déployer de nouvelles machines virtuelles. Leur paramétrage fin permet de dimensionner la performance réseau selon les besoins et disposer des capacités nécessaires pour répondre instantanément à des pics d’activités.

Le stockage sur plusieurs VM

Une flexibilité de personnalisation des capacités par l’utilisateur que l’on retrouve pour la performance du stockage. Celui-ci peut ainsi être associé à plusieurs machines virtuelles (VM) et non plus défini à partir d’options préétablies limitant l’adaptabilité des performances. Une offre unique, à ce jour, sur le marché, selon Verizon.

La performance est également au cœur de l’offre Cloud Storage, du stockage web objet multi-client, pour lequel Verizon déclare avoir « surmonté les problématique de latence » tout en garantissant la sécurité et la fiabilité du service.

Ouverture en Europe en 2014

Des performances qui s’appuieront sur le réseau IP mondial de l’opérateur, ses datacenters et services managés. Verizon Cloud sera disponible en version bêta publique limitée dans le courant du quatrième trimestre 2013. Les inscriptions pour découvrir le nouveau service sont ouvertes à partir de cette page. Pendant la période de bêta test, les places sont limitées à quelques centaines de nouveaux utilisateurs par mois.

A terme, le système permettra le déploiement de millions de VM par site. Soit les datacenters de Culpeper (Virginie), Englewood (Colorado), Miami (Floride), Santa Clara (Californie), Amsterdam, Londres et Sao Paolo. Mais seul le site de Culperer sera fonctionnel dans un premier temps. Les autres doivent ouvrir leurs tuyaux d’ici mi-2014.

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