Victime de la crise, le marché des jeux vidéos devrait rebondir en 2010

Le marché du divertissement (jeux et consoles) se porte encore bien. Malgré la crise économique et le piratage, le secteur reste porteur.

Le secteur du divertissement numérique serait entre deux eaux. A en croire le quotidienles Echos du 17 août, malgré la vente de quelques 100 millions de machines dites de « nouvelle génération », le secteur est encore porteur.

A l’appui, une étude menée par la banque UBS qui prévoit d’ici à la fin du cycle 2014-2015 que « quelques 200 millions de consoles de l’actuelle génération devraient être vendues». Soit exactement le double des ventes actuelles. D’autant que de nouvelles baisses des prix être annoncées dans le prochains mois, des mesures attendues par le public qui pourraient avoir pour effet de soutenir la demande.

Toujours est-il que l’étude explique qu’après une année 2009 des plus creuses puisque le marché n’a connu qu’une hausse de 3 %, l’année prochaine devrait connaître une hausse globale de 15 %. « Au final, selon UBS, entre 2008 et 2012, la croissance moyenne devrait être de 10 % par an. »

Cette prévision s’annonce donc comme un point de mire tant le secteur a connu des difficultés cette année. Le marché des jeux vidéos traverse une mauvaise passe, selon certains chiffres, le déclin serait même de 29 % par rapport à juillet 2008. Une crise due à la morosité ambiante mais aussi à quelques facilités de piratage. Voilà quelques semaines, les dirigeants de Nintendo ont même jeté un pavé dans la mare en expliquant intensifier la lutte contre le piratage de sa console portable DS via une simple cartouche. Une baisse sensible des ventes de jeux aurait été sentie chez le père de Mario.

La crise devrait cependant être passagère puisque de nouveaux jeux attendus devraient voir le jour prochainement dans la foulée des annonces faites au salon E3 (grand messe des géants du jeux) à Los Angeles. Un nouveau Mario, une nouvelle manière de jouer sans manettes chez Microsoft et sa Xbox 360, autant d’innovations qui pousseront les constructeurs à faire jouer plus pour gagner plus.