Virtualisation des applications : pourquoi faire compliqué quand…

A l’occasion de la convention ManageFusion, par Altiris, on peut toucher du doigt, ou presque, le concept de virtualisation appliqué aux application critiques

On a tout d’abord virtualisé les données pour mieux les administrer. Voici maintenant le temps de la virtualisation des applications, ce afin de faciliter notamment la migration de serveurs et l’administration desdites applications.

Or, la plupart des entreprises comptent bien plus d’applications critiques qu’elles ne le souhaiteraient. Il devient de plus en plus difficile de tester, déployer et mettre à jour les applications efficacement et rapidement, mais aussi de s’assurer qu’elles n’entrent pas en conflit entre elles. La virtualisation permet ici de déployer plus vite les applications et les correctifs tout en préservant l’intégrité du système d’exploitation de base et des autres applications. Pour l’événement ManageFusion, la grand messe d’Altiris qui aura lieu à Cannes la semaine prochaine, l’accent sera plus particulièrement mis sur cette approche qui, il faut bien l’avouer, va permettre à plus d’un administrateur d’envisager désormais les migrations de serveurs avec un peu plus de sérénité. La technologie SVS (Software Virtualization Solution) développée par l’éditeur de Salt Lake City, réduit les coûts de support et optimise l’exploitation des logiciels, tout en apportant de la flexibilité aux entreprises grâce à l’activation d’applications à la demande. SVS élimine notamment les conflits entre applications. Cet outil permet aussi de réparer instantanément des applications endommagées et réduit considérablement la durée des tests préalables au déploiement des applications. À la différence des produits existants de virtualisation de matériels et de systèmes, SVS abstrait l’installation des fichiers et des paramètres de registre d’une application pour permettre son déploiement et son utilisation sans altération du système d’exploitation hôte ni conflit avec les autres applications. Cette solution offre également la possibilité d’exécuter des versions multiples de la même application sur le même système, sans aucun risque de conflit. L’administration de SVS peut être centralisée dans l’architecture Altiris de sorte que les utilisateurs puissent bénéficier des solutions intégrées Altiris de gestion du cycle de vie des ressources informatiques. Cependant, SVS ne nécessite aucune infrastructure propriétaire et son architecture souple lui permet de fonctionner avec d’autres outils de gestion de parcs. SVS isole les applications et les données dans des ensembles logiciels qui peuvent être instantanément activés, désactivés ou réinitialisés en fonction des besoins de l’entreprise. SVS intervient uniquement sur l’installation des fichiers et clés de registre des applications et en aucun cas sur leur utilisation ou leur exécution, préservant ainsi leur compatibilité. Chacune continue donc de s’exécuter normalement et se comporte conformément aux attentes, sans dégradation perceptible des performances du système ou de l’application. La virtualisation d’une application au moyen de SVS n’exige aucune adaptation de celle ci, ni aucune formation spécifique des utilisateurs. Les clients de NuSoft Solutions ont eu besoin de déployer rapidement et facilement leurs applications, tout en disposant d’une solution stable pour installer et exécuter les applications non testées. Il leur fallait aussi pouvoir faire tourner en parallèle plusieurs versions de la même application sur un même système. Ken Young, vice-président technologies de NuSoft Solutions, relate : « Ayant réalisé des tests poussés de Software Virtualization Solution, nous avons constaté que le produit offre des fonctions de virtualisation d’applications sans dégradation des performances du système d’exploitation et des applications, à quoi s’ajoute sa simplicité d’utilisation, autant de facteurs déterminants pour nos clients ». «Par ailleurs, j’ai commencé à utiliser SVS sur mon PC personnel. Au départ, cela m’a été d’une grande utilité pour tester des applications, mais depuis j’ai virtualisé des applications telles que Cisco VPN, Google Toolbar, différents navigateurs Web, ainsi que trois versions différentes de Java JVM. J’ai également utilisé l’API SVS pour créer des scripts d’installation et de gestion des applications, le tout s’est d’ailleurs exécuté sans anicroche ». Bref, comme disait Coluche : « mais jusqu’où vont-ils s’arrêter ? » Altiris : un acteur avec lequel il faut désormais compter

Altiris, occupe la deuxième et troisième place sur le marché américain de l’asset management et de la gestion des configurations. Avec quelque 15,2% du marché de l’asset management, Altiris talonne Computer Associates. Sur le marché de la gestion de configuration, les 11,6% d’Altiris lui confèrent la troisième place sur le podium, juste derrière IBM et Microsoft. En Europe, Altiris atteint désormais la quatrième position avec respectivement 10.1% et 6.6% de parts de marché dans les catégories asset management et gestion des configurations. Une approche innovante et efficace de la gestion des systèmes combinée à des partenariats mutuellement bénéfiques conclus avec les principaux éditeurs et fabricants informatiques ont largement contribué à la montée en puissance des parts de marché des produits Altiris. Altiris propose en effet des solutions de gestion des systèmes et de la sécurité réduisant le coût de possession de parcs informatiques hétérogènes, et ce via des solutions modulaires et intégrées en natif. Cette approche sans équivalent de la gestion informatique permet aux entreprises d’implanter une gestion exhaustive du cycle de vie des environnements informatiques via une suite Altiris ou de simplement ajouter les meilleures fonctionnalités possibles en mode projet.