Virtualisation: des économies chiffrables -affirme IDC

Le cabinet d’études IDC a évalué les réductions de coûts liées à la virtualisation et les gains par utilisateur et par an. Des chiffres assez révélateurs

Dans sa nouvelle étude “Valeur commerciale de la virtualisation : exploiter les avantages de solutions intégrées”, IDC chiffre les gains réalisables pour les entreprises recourant à la virtualisation.

Certes, la standardisation des serveurs wx86 et l’avènement des serveurs lames combinés à la virtualisation peuvent générer des économies. Cependant, il convient de distinguer divers scénarios, comme le fait IDC.

Jusqu’à 52 % d’économie par utilisateur

En environnement non virtualisé (un serveur x86 physique et un système d’exploitation non virtualisé : ressources utilisées à moins de 10 % de leur capacité), le coût serveur total par utilisateur sur un an s’élèverait en moyenne à 165 dollars.

Avec une virtualisation de base (consolidation des serveurs x86 via la virtualisation, sans fonctionnalités avancées telles que migration directe ; automatisation limitée et administration appliquée de manière sélective) le taux d’utilisation du système passe de 20 à 40 % des capacités. Dans ce schéma, le coût serveur total par utilisateur sur un an s’élève en moyenne à 107 dollars soit 35 % de gains.

Enfin, en virtualisation avancée (infrastructure virtualisée à plus de 25 %, serveurs et une partie du stockage avec outils d’administration et d’automatisation d’équilibrage de charge, de migration automatique…. ), les systèmes exploitent au moins 40 à 60 % de leur capacité, et

le coût serveur total par utilisateur sur un an passe en moyenne à 80 dollars, soit 52 % de réduction ! Sans compter les réductions de coûts d’alimentation, de refroidissement, et la diminution de l’impact écologique.

Des gains considérables en administration

Par ailleurs, IDC démontre que la virtualisation permet de multiplier par trois le nombre d’utilisateurs par serveur et par administrateur de serveurs. Ainsi, selon le cabinet d’études, « la simple migration d’une infrastructure non virtualisée à une infrastructure de virtualisation de base permet d’augmenter le nombre d’utilisateurs par serveur de 143 à 423. De la même manière, le nombre d’utilisateurs potentiels par administrateur de systèmes passe de 2 400 à plus de 11 000, selon les estimations, grâce à l’augmentation du nombre de serveurs physiques gérés par chaque administrateur.»

Et l’étude se penche sur les coûts annuels par utilisateurs pour différents postes selon les modes de virtualisation : personnel informatique, matériel, logiciel, productivité…

Pour plus de détails (chiffres, histogrammes), accès au document de synthèse.