VMware Server passe en v2 mais reste gratuit

Le géant de la virtualisation annonce la nouvelle génération de son server de virtualisation

Arme de l’éditeur pour s’imposer au sein des entreprises, VMware Server a jusqu’à présent bénéficié d’un argument choc pour séduire, la gratuité. Et même si aujourd’hui VMware Server passe en version 2, la gratuité demeure…

VMware Server 2 bénéficie d’une nouvelle interface Web d’administration, plus simple et plus intuitive, qui embarque une console de gestion des machines virtuelles et la possibilité de créer des URL personnalisées pour créer des consoles distantes.

Elle est identique pour les environnements Windows comme Linux, et supporte plus de 30 types de systèmes d’exploitation en hôtes, dont les dernières versions de Windows (Vista et Server 2008), ainsi que les principales distributions Linux. Les OS 64 bits sont supportés, sous réserve que les processeurs soient également 64 bits, bien évidemment !

Pour communiquer entre les OS virtualisés et la couche de virtualisation, la solution supporte la paravirtualisation via VMI (Virtual Machine Interface). Elle supporte également les périphériques USB 2.0 haut débit. Enfin, elle prend désormais en charge jusqu’à 8 Go de mémoire par machine virtuelle et jusqu’à 2 processeurs Virtual SMP.

« VMware Server est idéal pour les entreprises qui souhaitent se familiariser avec la virtualisation et tirer rapidement parti de ses nombreux avantages« , affirme Dan Chu, vice-président de la division produits et marchés émergents de VMware. « Plus de 3 millions de copies de VMware Server ont été téléchargées à ce jour, dont 70 % environ par des petites et moyennes entreprises. »

« VMware Server est très populaire auprès de ceux qui souhaitent tester les logiciels VMware, commencer à les utiliser et adopter ensuite facilement la plate-forme de virtualisation d’entreprise, leader du marché : VMware Infrastructure. Nous espérons que VMware Server 2 permettra à un grand nombre de nouveaux utilisateurs de découvrir une technologie aboutie pour gérer leurs ressources informatiques.«