VMware Workstation 6.5 : le test

Cette version apporte quelques nouveautés essentielles pour les professionnels et les développeurs. Deux pages de tests

La vitesse des systèmes d’exploitation hôtes est en retrait par rapport au concurrent direct de VMware Workstation, Sun VirtualBox. L’installation d’un système d’exploitation est ainsi assez longue. Les VMware Tools changent cependant la donne. En plus d’activer l’intégration du pointeur, le partage des dossiers et le changement de résolution à la volée, ils fournissent des pilotes optimisés ainsi qu’un module accélérant les accès mémoire effectués depuis la machine virtuelle. Une fois ces outils installés, les performances sont excellentes.

Les VMware Tools sont disponibles pour Windows (depuis la version 98, en 32 bits et 64 bits), Linux x86 (32 bits ou 64 bits), Solaris x86 (depuis la version 8) et Netware.

Pour améliorer encore les performances, il est possible de défragmenter les images disque, mais aussi de récupérer l’espace inutilisé sur les disques de taille dynamique. Cette fonction est également disponible sur les systèmes d’exploitation hôtes Linux. VMware devra toutefois revoir sa copie, le compactage des disques étant impossible si vous avez créé des instantanés.

3D et environnement unifié

Unity permet de faire fonctionner les applications de votre environnement virtuel directement sur votre bureau classique. Quoiqu’un peu lent, ce module est efficace. L’intégration d’une application virtualisée au sein du système hôte est alors parfaite. Bon point, Unity fonctionne avec les hôtes Windows et Linux.

VMware Workstation 6.5 supporte aussi DirectX 9.0c. Le système d’exploitation Windows XP – en mode virtualisé – offre ainsi des performances 3D en large hausse. Espérons qu’une future mouture de VMware proposera la même fonction pour Linux et les autres systèmes Microsoft.

L’outil ultime du développeur ?

L’intégration avec les outils de développement tiers (comme VisualStudio ou Eclipse) est plus efficace. Le logiciel peut ainsi enregistrer une séance, au plus bas niveau, ce qui permet ensuite d’effectuer des opérations de débogage.

Seule limite, la machine virtuelle doit utiliser un unique processeur. Cet outil permet néanmoins de faire de VMware une application indispensable pour les développeurs système.

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Pas de crise pour la virtualisation Les résultats du troisième trimestre 2008 sont tombés. Les revenus grimpent de 32 % depuis l’an dernier, avec 472 millions de dollars de chiffre d’affaires. La compagnie dégage un bénéfice de 83 millions de dollars. VMware profite ainsi pleinement de l’explosion du marché de la virtualisation… même si elle rencontre maintenant une rude concurrence.