VMworld 2008: NetApp sur la route de la « virtual data »

Juan de Zulueta, vp channels EMEA chez NetApp, revient sur l’actualité du géant du stockage, et son positionnement dans le domaine des technologies de virtualisation…

Que représente un événement comme le VMworld pour NetApp?

Cela permet de démontrer notre « commitment » dans la virtualisation aussi bien pour nos partenaires que pour nos clients. Nous les avons rencontrés, de façon à, premièrement, annoncer nos ambitions, et deuxièmement s’assurer qu’ils vont pouvoir utiliser nos solutions. La virtualisation chez NetApp n’est pas une nouveauté. Notre engagement sur l’intégration de solutions de type VMware est très fort et nombreux sont nos partenaires qui désormais proposent des solutions de virtualisation pour résoudre des problématiques impossibles à adresser avec les solutions physiques traditionnelles.

A quand remonte votre relation avec VMware?

Nous travaillons avec les équipes de VMware depuis déjà de nombreuses années, mais il est vrai que nous nous sommes encore plus rapprochés depuis un an, de façon à aligner nos forces de R&D afin de développer conjointement des solutions permettant d’adresser un certain nombre de problèmes particuliers. Nous avons ainsi récemment annoncé notre logiciel SnapManager pour VMware (Exchange, Oracle, SQL server). Cette solution permet en utilisant des lignes de commande VMware d’automatiser à la fois la gestion des machines virtuelles et un ensemble de processus de gestion de stockage.

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Vous restez spécialisé dans le stockage?

Oui, NetApp est définitivement tourné vers les solutions de virtualisation du stockage. Nous avons réalisé très vite que l’utilisation du stockage virtuel apportait de nombreux avantages. Par exemple, on est capable d’apporter des solutions de déduplication. Si un client met en place 350 ou 500 postes virtuels, nous pouvons lui créer ses postes sur une seule machine physique. Ce qui induit une réduction de consommation de l’espace de stockage, une plus faible consommation électrique et une réduction de la taille du centre de données. Dans certains cas l’économie peut être de l’ordre de 90%, l’on divise par dix la capacité de stockage nécessaire à l’infrastructure. Avec NetApp nos clients peuvent également réaliser du « Thin provisionning« , c’est-à-dire que les données se stockent les unes après les autres, séquentiellement, donc il n’y a pas d’espace alloué non utilisé. Tout l’espace disponible est utilisé. Selon les applications l’on est capable de gagner beaucoup d’espace de stockage des données. Nos solutions de protection et de restauration des données, permettent de dimensionner correctement les sauvegardes.

Virtualisation et sécurité, un cocktail dangereux?

La virtualisation induit la création de ce que l’on nomme en anglais un « single point of failure ». Car virtualisation rimant avec consolidation, cela peut effectivement poser un problème en termes de sécurité, voire un risque supplémentaire. Cela nécessite donc de mettre en place des solutions de sécurité « haut de gamme ». En revanche, pour ce qui est des pannes, la virtualisation permet de simplifier le système de restauration et de conservation des données.

Comment se porte le marché français de la virtualisation?

Le marché français est un moteur. Nous travaillons beaucoup avec IBM (notamment la gamme de serveurs) et Bull, qui se sont orientés très fortement vers les solutions de virtualisation. Nous avons également lancé une campagne de recrutement de partenaires auprès d’HP de façon à ce que ces derniers puissent se diversifier sur le marché en intégrant une solution NetApp dans leurs environnements.

L’industrie de la virtualisation est-elle complètement lancée? Quelle est votre ambition pour 2008?

Il semble que le mouvement est désormais bien amorcé. Par conséquent, nous avons créé une division spécialement dédiée à la virtualisation. Sa mission est de réaliser un alignement de nos différentes solutions, de mettre en place des infrastructures de référence, surveiller les implémentations, de travailler avec nos partenaires du monde du serveur (IBM et Fujistu Siemens) de développer les supports marketing et techniques de rentabiliser cet investissement. Il faut accélérer, le phénomène, car cela apporte des avancées spectaculaires. Avec cette approche, nous espérons devenir, en terme de logiciels de réplication, le premier fournisseur au monde courant 2008. Pour l’instant nos résultats sont très encourageants.

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