Vodafone a toujours faim

Le premier opérateur mondial de téléphonie mobile compte réaliser de nouvelles acquisitions en Europe

Le premier opérateur mondial de téléphonie mobile compte réaliser de nouvelles acquisitions en Europe

La croissance externe est toujours à l’ordre du jour chez le britannique Vodafone. Face à la saturation des marchés matures, le premier opérateur mondial de téléphonie mobile fait comme ses petits concurrents, il met le cap à l’Est. Au cours d’une visite en République tchèque, où Vodafone a récemment acheté l’opérateur de téléphonie mobile Oskar, son directeur général Arun Sarin a déclaré à la presse que son groupe attendait que des occasions à prix raisonnable se présentent en Europe et en Russie. L’opportunité la plus proche pourrait toutefois se présenter en Turquie, où Vodafone figure parmi les dix sociétés susceptibles de formuler une offre sur Telsim avant la date limite du 5 décembre. « C’est un pays intéressant, avec une population nombreuse et un faible taux de pénétration », a-t-il expliqué. Il y a quelques semaines, l’opérateur a réaffirmé être intéressé par une éventuelle prise de contrôle du français SFR, dont il possède 44% au côté de Vivendi Universal. Régulièrement, l’opérateur fait part de cette volonté qui s’oppose à celle de Vivendi. SFR-Cegetel est la pépite du groupe de médias qui n’envisage pas d’en perdre le contrôle.