Vodafone quitterait le Japon

Le géant britannique du mobile annonce être en négociation avec Softbank

Epine dans le pied de Vodafone, le Japon pourrait bientôt n’être plus qu’un souvenir pour l’opérateur. Le groupe britannique confirme en effet discuter de la vente de sa division japonaise en difficulté au conglomérat internet japonais Softbank.

Il faut dire que Vodafone KK n’a jamais atteint les objectifs fixés par le géant britannique: ventes de mobiles 3G en berne, fuite des abonnés, baisse de l’Arpu, problèmes de direction…, la filiale est loin derrière les deux leaders du pays que sont NTT DoCoMo et KDDI. Sa part de marché n’a jamais dépassé les 20% malgré des investissements massifs, notamment en marketing. D’après des sources proches du dossier, la valeur de l’opérateur pourrait s’avérer largement supérieure aux 1.000 milliards de yens (8,63 milliards de dollars) évoqués antérieurement. La valeur comptable de la filiale, Vodafone K.K., est actuellement d’environ 2.000 milliards de yens. Pour Softbank, l’acquisition de cette division pourrait lui permettre d’attaquer enfin le marché du mobile. Premier fournisseur d’Internet à haut débit au Japon, il s’intéresse depuis quelque temps au marché de la téléphonie mobile nippon, évalué à 78 milliards de dollars. Après avoir obtenu une licence 3G, il cherche à devenir un opérateur télécoms de premier plan, proposant à la fois Internet à haut débit, téléphonie mobile et contenu.