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Qualcomm intéressé par Wilocity, spécialiste du WiFi Gigabit

Selon un rapport publié par Marker, Qualcomm serait en pourparlers avec Wilocity dans le cadre d’une acquisition. Le montant de la transaction pourrait flirter avec les 300 millions de dollars. L’accord ne serait pas encore finalisé mais l’information aurait d’ores et déjà été communiquée aux quelques 60 employés de Wilocity.

Ceux-ci occupent des bureaux principalement à Césarée dans l’État hébreu mais également aux Etats-Unis, à Taïwan, en Chine, au Japon ainsi qu’en Corée du Sud. La co-entreprise a été fondée en 2007 par Tal Tamir, Daniel Rettig, Gal Basson et Jorge Myszne.

Si l’information se confirme et qu’un terrain d’entente est trouvé entre les deux partis, cette acquisition pourrait donner un atout supplémentaire à Qualcomm dans le domaine des communications sans fil pour la téléphonie mobile.

Le WiGig au cœur de cette acquisition

En effet, Wilocity développe des puces pour les communications sans fil afin d’accroître la bande passante permettant d’accéder à Internet. Elle est même à l’avant-garde dans le millimétrique pour la transmission sans fil autour d’une porteuse à 60 GHz.

Millimétrique parce que justement la longueur d’onde de la fréquence 60 GHz est de cinq millimètres. La fréquence porteuse élevée est donc ce qui caractérise en premier cette technologie. Mais surtout, elle se veut le chantre du très haut débit sans fil, d’où son nom : WiGig pour WiFi Gigabit.

Du Wifi jusqu’à 6 Gbt/s dans de futurs smartphones

La société a d’ores et déjà collaboré avec la filiale Ahteros de Qualcomm pour développer un chipset supportant le WiGig (puce Wilocity) ainsi que le Wifi 802.11n (puce Atheros).

Toutefois, malgré son très haut-débit (jusqu’à 6 Gbt/s), le WiGig n’a pas pour vocation de supplanter les Wifi n et ac. Et pour cause, puisque cette technologie ne permet pas de franchir les obstacles (murs…) et ne porte qu’à une dizaine de mètres tout au plus. Mais, de manière transparente pour l’utilisateur, le modem se connecte soit en WiFi 802.11n (ou ac) ou bien en WiGig suivant la disponibilité de ce dernier.

De surcroît, depuis son dernier tour de financement en octobre 2013 qui a permis de réunir 35 millions de dollars, la société a commencé à développer une version de sa puce pour la téléphonie mobile. La société a communiqué sur le sujet lors du dernier MWC (Mobile World Congress) et prévoit de lancer une puce WiGig pour les smartphones en 2014.

Qualcomm qui s’est imposé dans la téléphonie mobile grâce à ses SoC Snapdragon mais aussi ses modems Gobi supportant les dernières normes cellulaires (3G, 4G LTE, LTE-A…) pourrait alors asseoir encore un peu plus sa domination dans ce secteur.

Crédit photo @Wilocity.

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