Que penser de la façon dont Microsoft met Windows 10 et Office à jour ? La mailing list PatchManagement.org a collecté l’avis de quelque 500 professionnels de l’IT.
Depuis maintenant trois ans, le cycle de vie de Windows 10 s’est stabilisé : une version majeure tous les six mois. L’une au printemps apportant de nouvelles fonctionnalités et une à l’automne, apparentée à un « Service Pack ».
24 % des répondants jugent ces updates semestriels « inutiles ». 34 % les considèrent comme « rarement utiles ». Ils ne sont que 20 % à les estimer « utiles » ou « très utiles » (4 %).
La tendance était la même en 2018 : 35 % de l’échantillon interrogé avait répondu « inutiles » ; 34,5 %, « rarement utiles ».
Que demandent concrètement les professionnels de l’IT ? Globalement, un processus plus fiable et plus simple à gérer.
On retiendra le témoignage de l’un d’entre eux, qui souhaite que Microsoft « se concentre sur des fonctionnalités vraiment utiles ». Et de citer l’explorateur, l’aide contextuelle et le menu Démarrer.
« C’est essentiellement de l’habillage », fait remarquer un autre, tout en affirmant que ces mises à jour « ne semblent aborder aucun problème fondamental ».
PatchManagement.org constate le décalage entre l’effort que consent Microsoft et le temps que les organisations prennent pour déployer les updates. Il faut dire que les versions qui sortent au printemps ont 18 mois de support… et celles qui sortent à l’automne, 30 mois.
On ne se montre pas beaucoup plus satisfait du côté des utilisateurs finaux. La même question, posée à 1 405 d’entre eux, donne les résultats suivants.
Près de la moitié des utilisateurs (49 %) trouvent les mises à jour semestrielles « inutiles » ou « rarement utiles ». L’un d’entre eux explique : « Je ne remarque généralement pas les nouvelles fonctionnalités, sauf quand elles rendent l’interface plus difficile à utiliser. »
Quand on leur demande à quelle fréquence Windows 10 devrait recevoir ces mises à jour de fonctionnalités, 28 % privilégient un maintien du cycle semestriel. Mais près de la moitié (47 %) souhaitent un plus grand intervalle.
Ils pourraient être exaucés l’année prochaine. Microsoft est, en l’occurrence, pressenti pour sauter la mise à jour printanière (21H1) au profit du lancement de Windows 10X.
Illustration principale © Microsoft
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