Worldcom n’en finit pas de s’alléger

Une nouvelle vague de 6.00 postes. Au total, le groupe en faillite aura licencié 23.000 salariés en quelques mois.

Gloire et déconfiture. L’opérateur Worldcom a été, pendant longtemps, le deuxième groupe américain de télécommunications longue distance. Mais en quelques mois, ce fleuron de l’industrie US a multiplié les pertes. Il s’est surtout rendu coupable de manipulations comptables dépassant les 9 milliards de dollars pendant trois ans de 1999 à 2002.

Résultat: l’opérateur s’est placé en juillet 2002 sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11). Pour ne pas disparaître, le nouveau p-dg du groupe, Michael Capellas, tente de mettre en oeuvre des moyens drastiques de réduction des dépenses et des coûts. Drastique c’est le mot puisque WorldCom, après avoir licencié 17.000 personnes s’apprête, quelques mois après, à supprimer 6.000 emplois supplémentaires. C’est en tout cas ce que croît savoir le Washington Post. La première vague de licenciement ne semble pas avoir porter ses fruits car, selon le quotidien américain, les pertes mensuelles de l’opérateur s’élèvent à 200 millions de dollars.