Xcalia lance la première plate-forme d’intermédiation SOA

Fruit de plusieurs années de développement, en partie financée par l’Anvar, la plate-forme d’intermédiation XIP de Xcalia entend révolutionner la mise en place des architectures SOA

Pierre Violo, p-dg de Xcalia, s’explique sur l’annonce de la première plate-forme d’intermédiation qui révolutionne le marché de l’intégration et la mise en oeuvre des architectures SOA.

Un constat réaliste « La vraie problématique d’une stratégie SOA est de permettre d’établir un dialogue avec des personnes dans l’entreprise qui se placent à des niveaux différents« . Comme par exemple de s’adresser à la fois aux développeurs, à une direction informatique et à des opérationnels. « Les sociétés n’existent pas pour créer de l’informatique, mais pour proposer les services à leurs clients. Des services actualisés, avec une forte réactivité, afin de fidéliser le client« . Le développement des services SOA exige une implication des fonctionnels sur l’informatique. Pierre Violo reste prudent. « Nous devons mettre en garde les entreprises sur les tentations du rêve du SOA, que l’on résume trop facilement à la liaison graphique entre applications et données« . « Ce n’est jamais aussi simple, il n’y a pas d’applications magiques, la réalité est autre ! Les analystes sont réservés sur la simplicité du SOA et font preuve d’un excès de prudence« . Nommer un ‘business analyst’ pour gérer l’information fonctionnelle n’est pas suffisant, car c’est sous estimer la complexité de la tâche. « Nous ne pouvons ignorer la complexité de l’architecture. Et il y a mensonge de dire que le premier venu peut résoudre tout un assemblage« . Une approche révolutionnaire ? L’architecture SOA doit s’intégrer aux architectures existantes. Mais il faut faire preuve de réalisme, et se défier des miroirs aux alouettes que sont le Web services et le XML. « Les Web services sont complexes, et le XML n’est pas performant, car XML n’est pas performant ! » Une plate-forme d’intégration doit pouvoir être déployée à son rythme, et prendre en compte l’existant prê-Web services – les mainframes, Unix, Java, et intégrer les différents environnements. « Notre plate-forme XIP (Xcalia Intermediation Platform) et non intrusive, sans transcodage XML« . En quoi est-elle révolutionnaire ? « Tout d’abord, elle n’impose pas le passage par les Web services en autorisant la coexistence des services et des données. Une cohabitation avec des capacités de mapping des services« . Deuxièmement, « la plate-forme autorise l’orchestration dynamique« , à savoir qu’elle peut se passer du classique workflow. « Le workflow n’est pas une solution miraculeuse, car il reste statique. Quand une information est traitée, elle est traitée, on ne peut revenir deçu. « De plus, avec un workflow, il est impératif de réaliser l’inventaire de tous les services existants, de tous les Web services, et pour chaque application de présélectionner les services« . « Notre orchestration des données de services s’effectue de manière dynamique. Le moteur peut déterminer le service qui est capable de renseigner la requête au travers d’un registre de méta données. Et de trouver dynamiquement les données ou services capables de traiter les informations« . « De plus, nous disposons d’un cache qui apprend. Les services sollicités sont mémorisés, plus le système fonctionne et plus il apprend« . À qui s’adresse XIP ? XIP est proposé en deux versions : la plate-forme d’intermédiation, pour la mise en place des services ; et la même plate-forme accompagnée d’une solution de serveur applicatif open-source. De quoi composer une plate-forme en architecture SOA complète et économique. « Avec la capacité de s’affranchir de la complexité des accès aux services mais aussi de faire évoluer les applications et services sans avoir à changer les couches d’interfaçage« . « Notre solution s’adapte à la complexité des environnements, même dans les périmètres les plus faibles. Son aspect révolutionnaire provient de sa démarche non intrusive, de sa capacité à gérer infrastructure sans workflow, mais tout en conservant la possibilité de marier les deux« . L’offre Xcalia de plateforme d’intermédiation

XIP se décline en deux versions : – Xcalia Intermediation Platform (XIP) Première plateforme d’intermédiation, version complète qui intègre des produits du consortium ObjectWeb (serveur d’application J2EE Jonas, briques complémentaires Joram, JOTM) ainsi qu’Apache Tomcat. L’intégration de XIP et des éléments complémentaires Open Source dans le produit XIP va permettre aux entreprises un déploiement plus rapide des solutions et l’optimisation de leur retour sur investissement dans le cadre des architectures SOA hétérogènes. – Xcalia Intermediation Core (XIC) Cette version vient s’intégrer avec les différents serveurs d’applications du marché pour les compléter (BEA WebLogic, IBM WebSphere, SUN Sun One Application Server, Sybase ASE, Borland Enterprise Server, Oracle IAS, Jonas, Jboss, etc.). XIC offre à ces différents serveurs l’accès à une partie importante des fonctionnalités de XIP et notamment l’Intermédiation. XIP et XIC s’appuient sur les standards de l’industrie (EJB, JAX-B, JCA, JDBC, JDO, JMX, JTA, SDO, SOAP, WDSL, etc.)