ZTE a plus que jamais l’intention de poursuivre ses investissements aux États-Unis malgré l’enquête du Congrès américain qui vise à déterminer les liens qui liraient l’équipementier chinois, ainsi que son homologue Huawei, au gouvernement chinois. Le territoire nord-américain, marché stratégique s’il en est, figure en effet comme l’un des derniers que l’entreprise peine à pénétrer efficacement.
« De l’ouverture de centres de recherche au développement commun de produits sans fil avec un large éventail d’entreprises, ZTE s’est engagé à élargir le marché américain grâce à des investissements continus, a affirmé Lixin Cheng, PDG de ZTE Amérique du Nord dans le cadre de la conférence Global Outlook Chine organisée le 19 juin à l’Alliance Georgie-Chine, une organisation chargée de faciliter les relations commerciales entre les deux pays. En d’autres termes, nous pensons que les investissements chinois aux États-Unis sont bénéfiques pour les entreprises dans les deux pays. »
L’équipementier entend augmenter de 10 % ses investissements annuels sur le seul marché américain. Depuis son entrée dans le pays en 2007, ZTE et ses partenaires ont généré quelque 13,7 milliards de dollars de revenus, selon l’entreprise, à travers 35 produits. Pas moins de 10 bureaux et 5 centres de R&D y ont été ouverts. Plus de 400 salariés travaillent aux États-Unis pour ZTE.
ZTE voit notamment ces investissements à travers la combinaison d’utilisation de technologies américaines et la production chinoise d’équipements. À titre d’exemple, l’équipementier a notamment l’intention de s’appuyer sur les circuits intégrés ASIC fournis par les Américains Qualcomm et Broadcomm à hauteur d’un investissement global de 5 milliards de dollars. Puces qui se retrouveront notamment dans les smartphones ZTE, désormais classé comme 4e constructeur mondial de téléphone.
Pour l’heure, ZTE n’est présent chez aucun des principaux opérateurs du pays en tant que fournisseur d’équipement de réseau mobile. C’est notamment pourquoi Lixin Cheng a demandé au gouvernement américain et aux entreprises de favoriser un environnement ouvert de communications. Autrement dit, l’ouverture du marché des infrastructures télécoms. Dans un pays réputé pour son protectionnisme, la tâche de Lixin Cheng va être rude.
Crédit photo © Christophe Lagane
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