A suivre : disques durs, ils ont tous augmenté leurs prix

Après HP et EMC, c’est au tour de NetApp d’annoncer à ses clients une hausse du prix de ses disques durs.

Il aura été le dernier des grands acteurs du stockage à résister, mais sa position n’était plus tenable… Après HP en novembre et EMC en décembre, c’est au tour du dernier géant du stockage, NetApp, d’annoncer une hausse, de 5 à 15 %, du prix de ses disques durs.

Les inondations en Thaïlande, qui ont sévèrement touché les unités de production de disques durs du pays, sont à l’origine du double phénomène concomitant de pénurie de production et de hausse des prix qui a marqué la fin 2011 et continuera de peser sur les disques durs probablement jusqu’à la fin 2012.

La hausse des prix, inévitable

Toute situation de pénurie – qui ici affecte plus particulièrement certains modèles populaires de disques durs, dont les 7 200 tpm (tours par minute) – s’accompagne inévitablement d’une hausse des prix, c’est un phénomène économique connu depuis longtemps. Mais tous les acteurs du marché ne réagissent pas au même rythme et avec la même amplitude. Question de stratégie… ou de stocks !

Les vendeurs en ligne ont été les premiers à réagir à la pénurie. Dès le mois de novembre, certains prix ont bondi de 50 à 150 % ! Nous pouvons nous interroger sur la légitimité de tels bonds. Les acteurs du stockage, qui certainement s’octroient des marges supérieures ce qui leur laisse un peu plus de latitude pour répercuter la hausse, ont réagi plus tardivement, et avec une ampleur plus réaliste, voire mesurée, de 5 à 20 % de hausse.

Dans les prochaines semaines, la hausse devrait toucher les intégrateurs et fabricants de PC et appareils qui embarquent des disques durs. Elle sera cependant moins sensible, car les fabricants vont proposer de nouveaux modèles qui intègreront des technologies et formats de disques disponibles à la production. L’ampleur de la hausse sera probablement diluée. À suivre donc.