DevOps : des initiatives multiples, mais une adoption lente

Huit décideurs IT sur dix n’ont que partiellement, ou pas encore, adopté de pratiques et outils DevOps, rapporte OverOps enquête à l’appui.

Malgré l’engouement des organisations pour une approche fusionnant le développement et l’exploitation de logiciels, l’adoption effective du DevOps reste lente. C’est l’un des principaux résultats d’une enquête promue par l’éditeur spécialisé OverOps.

2419 professionnels IT ont été interrogés, 91% en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

Seuls 17,8% d’entre-eux disent avoir pleinement adopté une approche qui fusionne développement et exploitation de logiciels. Le plus grand nombre (82,2%) n’ayant que partiellement, ou pas encore du tout, adopté de pratiques et d’outils DevOps.

Toutefois, la diffusion de l’approche DevOps varie en fonction de la taille des entreprises.

Ainsi, 78,5% des développeurs et ingénieurs en fiablilité de site (SRE) au sein d’entreprises de plus de 1000 employés déclarent avoir intégré une approche DevOps. Alors que ce taux n’est plus que de 48,2% au sein de PME de 50 personnes ou moins.

Code et performance applicative

Autre enseignement du sondage : plus de 90% des organisations concernées livrent du code informatique au moins une fois par mois, et 60% le font deux fois ou plus par mois.

Mais la fréquence accélérée de livraison n’est pas sans risque. Ainsi 40% jugent même qu’elle est la première cause d’erreurs en production.

De surcroît, plus de la moitié des répondants (52,2%) déclarent s’appuyer sur les utilisateurs pour détecter des erreurs. Alors même que 62,7% des professionnels IT interrogés utilisent des solutions d’automatisation pour être alertés de ces erreurs.

En définitive, 25,8% des répondants passent 20% de leur temps de travail à régler des problèmes de qualité de code informatique. 42% y consacrent entre 10 et 20% de temps.

Qu’en est-il des responsabilités ?

Pour 67% des répondants, l’équipe IT dans son ensemble est responsable lorsqu’une application tombe en panne ou comporte une erreur.

Enfin, 73% estiment que la responsabilité de la qualité globale d’une application est partagée entre les développeurs et les équipes en charge des opérations.

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