Rendre le digital workplace plus fiable avec l’IA

L’intelligence artificielle entre peu à peu dans l’activité quotidienne des responsables en entreprise, particulièrement dans le nouveau digital workplace. Celui où l’utilisateur ne se définit plus selon l’endroit physique où il se trouve, bureau, domicile, mobilité, tiers-lieux, mais par son besoin permanent d’un réseau accessible, performant et sécurisé. L’opérateur qui gère ce réseau est lui-même moins dépendant de son lieu de travail, mais doit rendre le réseau de ses utilisateurs efficace à toute heure et en tout lieu.

Assurer la disponibilité du réseau, son maintien et son évolution est indispensable au développement du digital workplace. Les opérateurs doivent collecter en permanence des informations sur l’état de leur réseau, procurer un accès rapide à tous les utilisateurs du système d’information de l’entreprise quel que soit leur lieu et leur moyen d’accès. Et ce, en toute sécurité. A eux d’autoriser les nouveaux utilisateurs à se connecter. Des fonctions classiques de gestion de réseau que l’intelligence artificielle peut améliorer de manière significative.

« Pour nous l’intelligence artificielle est une aide à la décision au quotidien pour les opérateurs et une simplification des accès pour les utilisateurs, note Grégory Gatineau, Category manager chez Aruba, une société Hewlett Packard Enterprise. Beaucoup de phantasmes se sont développés sur l’IA, il faut revenir à des éléments plus simples, au quotidien des utilisateurs, à leurs problèmes d’accès aux ressources qui doivent être facilités et plus rapides, à celui des opérateurs qui pourront intervenir en gagnant encore plus de temps, afin de pourvoir envisager sereinement l’intégration des prochaines innovations nécessaires à l’entreprise dans un environnement réseau ouvert ».

Dans cette optique, l’IA accélère la remontée d’informations et l’arrivée d’éventuelles alertes, donc elle permet une visibilité en temps réel et dans tous les angles des réseaux qu’ils soient filaires ou sans fil. Des informations qui alimentent un datalake spécialisé en thématiques réseau. Les interventions seront d’autant plus pertinentes que les réseaux se complexifient et que les utilisateurs sont en pleine révision et évolution de leurs comportements avec le nouveau digital workplace. Le machine learning est utilisé pour définir leurs profils et donner les accès.

En début de mois, Aruba a également lancé ESP, Edge Services Platform, une plateforme cloud qui permet, entre autres, de détecter les problèmes en périphérie de réseau, avant qu’ils ne perturbent les activités de l’entreprise en intégrant l’IA et une sécurité ZeroTrust au cœur du réseau de l’entreprise. Cette offre permet d’avoir une forte cohérence dans sa stratégie de visibilité, de politique d’accès, d’optimisation du datacenter, où sont hébergées les applications, jusqu’à l’utilisateur, qui, lui, va les utiliser et générer de la donnée. La plateforme ESP s‘accompagne de Central, l’outil de gestion Cloud, pour unifier et simplifier le maintien opérationnel de l’infrastructure.

En plus de l’IA et de cette infrastructure unifiée, Aruba met en avant un troisième élément : Zéro Trust. C’est le moyen pour s’assurer que les utilisateurs, logique ou physique, disposent bien des autorisations valides pour accéder aux ressources et particulièrement dans le cadre du télétravail, où Aruba préconise d’étendre le réseau de l’entreprise jusqu’au collaborateur distant, afin de le faire bénéficier de la sécurité, de l’optimisation des applications et de la visibilité déjà déployées au sein du SI. L’exemple du groupe PSA et de son projet de mise en télétravail massif de dizaines de milliers de collaborateurs est parlant, le même niveau de sécurité doit être garanti à tous. De même les systèmes IoT, loin d’être secure by design, nécessitent une sécurité sans faille.