L’État investit 226 millions d’euros dans des sociétés d’accélération de transfert technologique

Quatre SATT – Languedoc Roussillon, Nord de France, Ouest valorisation et Aquitaine – vont bénéficier d’une aide de l’État d’un montant total de 226 millions d’euros.

226 millions d’euros vont être attribués à quatre nouvelles Sociétés d’Accélération de Transfert de Technologie (SATT), dans le cadre du programme d’Investissement d’avenir de l’État. Une annonce faite conjointement par messieurs François Baroin, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique et René Ricol, Commissaire général à l’Investissement.

Cette initiative gouvernementale s’inscrit dans le cadre du Fonds national de valorisation, créé dans le but d’« améliorer significativement les résultats de recherche publique […] sous forme de licences, de partenariats industriels, de création d’entreprises ou en facilitant la mobilité des chercheurs » rapportent nos confrères d’ITespresso.

900 millions d’euros du budget alloués à ce fonds serviront à la création de Sociétés d’Accélération de Transfert de Technologie. Ces SATT ont pour vocation de transformer les découvertes de scientifiques en applications sociales ou industrielles, et ainsi en accélérer la valeur économique.

Une dotation répartie entre quatre SATT

Les quatre SATT qui vont se partager cette dotation de 226 millions d’euros sont :

– La SATT Languedoc Roussillon, dotée de 45 millions d’euros (Université Montpellier 2, CNRS, INSERM, Université Montpellier 1, Université Paul‐Valery Montpellier III, Université de Perpignan Via Domitia, Université de Nîmes, Montpellier SupAgro, ENSCM Montpellier, IRD Montpellier) ;

– La SATT Nord de France, dotée 63 millions d’euros (Université Lille Nord de France, Université de Reims Champagne‐Ardenne, Université de Picardie Jules Verne) ;

– La SATT Ouest valorisation, 70 millions d’euros (Université européenne de Bretagne, PRES L’UNAM, CNRS, INSERM, Institut de Recherche pour le Développement) ;

– La SATT Aquitaine, 48 millions d’euros (Université de Bordeaux, Université de Pau et des Pays de l’Adour, CNRS, INSERM, Institut Polytechnique de Bordeaux, CHU de Bordeaux, École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées).

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