Pas de crise pour l'ecommerce

Le constat est établi. Selon la Fédération de l’ecommerce et de la vente à distance (FEVAD), les ventes sur Internet ont augmenté de 30 % au premier semestre

Il faut croire que les ventes par Internet font une rentrée du bon pied. Malgré un ralentissement global de l’activité économique française, les professionnels du ecommerce semblent ne pas connaître la crise. Au premier semestre 2008, le secteur aurait en effet connu une croissance de 30 %, due principalement à la hausse du nombre d’internautes mais aussi la confiance qu’ils accordent plus volontiers.

En chiffres, ce sont plus de 10 milliards d’euros qui ont été générés lors des six premiers mois de l’année selon la FEVAD. Une hausse constante puisque l’an dernier ce sont 7,7 milliards d’euros qui avaient transité par les caisses des sites de ecommerce, 5,5 milliards en 2006 et 3,9 milliards en 2005.

La FEVAD reste même optimiste sur l’avenir puisqu’elle anticipe une croissance de 25 et 20 % pour les deux prochaines années, portant alors le marché à 31,2 milliards d’euros en 2010.

Une tendance que confirme Pierre Kosciuzko-Morizet, le p-dg de Priceminister que nous avons interrogé. Il estime que le marché « grossit » bien : « cela se voit dans l’audience du site qui a connu un bond de 17 %. Une suite logique au bouche à oreille qui fonctionne bien. Désormais, les français ont la conviction que les paiements sont sécurisés, les gens parlent entre eux et témoignent de leur confiance, ce qui contribue grandement à ce succès« . Il faut dire que le site, avec eBay, La Redoute, la Fnac, Amazon, Voyages-SNCF, et Cdiscount, totalisent à eux seuls une grande majorité des achats sur le Net.

Cette vitalité des sites de ecommerce est également due à des nouveaux venus qui drainent une partie des clients. Toujours selon des chiffres de la FEVAD, la croissance du nombre de sites marchands reste très forte depuis 2005 : près de 33.000 sites ont ainsi ouvert en seulement trois ans.

Une vitalité du marché qui suit la tendance de la société. Une multiplicité de choix et l’évolution des modes de consommation. Une suite logique en somme.