Récap été 2009 : Windows 7 tiendra-t-il ses promesses?

Que l’on soit partisan à Microsoft ou détracteur, une chose est sûre, Windows 7 ne laisse pas indifférent. Petite synthèses des points qui ont marqué l’actualité autour de Windows 7 ce été.

C’est donc le 22 octobre que sortira Windows 7. En avance sur le calendrier à l’origine prévu pour début 2010. Redmond a confirmé la nouvelle date le 23 juillet à l’occasion de la disponibilité des versions RTM (Release To Manufacturing) de Windows 7 et de Windows Server 2008 R2.

La très attendue nouvelle génération du système d’exploitation de Microsoft promet de faire oublier les tares de Vista, selon son éditeur et les premiers testeurs. Système plus rapide au démarrage, plus grand nombre de pilotes reconnus automatiquement et compatibilité des applications de Windows XP assurée avec le module de virtualisation XP Mode passé en version RC. Des améliorations que l’on doit en parti à Steven Sinofsky, nommé directeur de la division Windows en juillet.

Parallèlement, les entreprises bénéficieront de 120 jours pour activer Windows 7, et Windows Server 2008 R2, au lieu de 30 précédemment. De quoi laisser le temps de finaliser tous les tests. Notamment en regard d’un bug critique qui affecterait l’OS et que Microsoft n’a pas prévu de corriger dans la version finale avant sa sortie.

Windows 7 se montrera également plus ouvert sur le marché de la navigation en ligne. Sous la pression de la Commission européenne, Microsoft proposera Seven sans Internet Explorer. Du moins par défaut. Lors de son premier démarrage, la plate-forme proposera un écran avec une offre de navigateurs concurrents que l’utilisateur sera libre de choisir d’installer. Ce n’est pas encore assez pour la Fondation Mozilla qui veut plus qu’un simple « ballot screen ». L’éditeur de Firefox craint en effet que cette «ouverture» n’influence en rien la position dominante d’Internet Explorer sur la toile. Signe de bonne volonté, IE8 est, depuis quelques semaines, plus tolérant avec ses concurrents en ne s’imposant plus comme le navigateur par défaut.

Malgré l’ensemble de ses signaux positifs, certains prédisent déjà l’échec de Microsoft. Le cabinet de consultants Ineum s’attend à un lancement difficile pour Windows 7 en arguant que les entreprises encore satisfaites de Windows XP n’ont aucune raison de passer à 7, surtout en regard des dépenses impliquées dans un contexte économique difficile. Une analyse qui a évidemment fait bondir Microsoft qui a répliqué à Ineum. Pour Redmond, au contraire, les entreprises ont tout à gagner à migrer : la légèreté par rapport à Vista, la sécurité renforcée, des nouvelles fonctionnalités propres aux besoins de mobilité…

Un discours que tendrait à confirmer le succès de l’opération promotionnelle de prévente de Windows 7 (même si elle visait essentiellement les particuliers). Les 76.000 licences Windows 7 proposées à moitié prix se sont arrachées en 24 heures alors que Microsoft avait programmé l’opération sur un mois. Microsoft doutait-il du pouvoir d’attraction de son nouveau produit où bien s’agissait-il là d’une campagne de communication bien orchestrée à peu de frais?

La Free Software Foundation règle la question en proposant simplement de jeter Windows 7 à la poubelle, sans autre forme de procès. L’association de promotion du libre profite en effet du phénomène médiatique généré par Windows 7 pour lancer une campagne dénonçant les méfaits des logiciels propriétaires en général, et Windows en particulier, sur les libertés publiques des citoyens comme des entreprises. Il en faudra cependant un peu plus pour faire sourciller Microsoft qui, de son côté, a déjà mis Windows 8 sur les rails.

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