Android a-t-il la clé du marché des PC ?

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Système d’exploitation mobile par essence, Android voit progressivement sa sphère d’influence s’étendre à l’univers du PC. Sa porte d’entrée : les ordinateurs tout-en-un. Tour d’horizon de l’offre actuelle.

Dans un contexte d’évolution de l’informatique personnelle marqué par la cohabitation, parfois dans un même facteur de forme, des tablettes et des ordinateurs, Android, système d’exploitation mobile par essence, voit sa sphère d’influence s’étendre à l’univers du PC.

Les initiatives se multiplient plus particulièrement autour du format tout-en-un, contrariant l’omniprésence de Windows sur ce segment. Le bal des non-alignés s’est ouvert fin 2012 sous l’impulsion de ViewSonic, qui dévoilait un « écran tactile intelligent » (ou « Smart PC ») de 21,5 pouces sous Android 4.0 « Ice Cream Sandwich ». Acer s’est positionné sur ce même créneau au printemps, en un modèle aux caractéristiques similaires. Un troisième larron vient de se joindre à la cohorte : HP, avec le Slate 21, tout juste officialisé.

Le potentiel d’Android

Dans une échelle de 300 à 400 euros TTC, cette offre alternative monte en puissance. Elle se révèle, avec une logithèque qui compte dans l’absolu plusieurs centaines de milliers d’applications, une infinité d’usages. Au-delà de la sphère domestique, ces PC monoblocs peuvent trouver des applications dans le commerce, l’éducation, l’hôtellerie, les musées…

Les processeurs ARM de dernière génération, notamment le SoC Nvidia Tegra 4 embarqué dans le Slate 21, couplent désormais puissance de traitement et solution graphique performante, reproduisant l’expérience conviviale des tablettes tactiles. Le socle technologique solidement établi, les constructeurs peuvent se concentrer sur l’expérience utilisateur, en développant surcouches, lanceurs et applications « maison », dans le multimédia, la visioconférence, la bureautique, etc.

Jamais trois sans quatre ?

Certains modèles disposent même d’une batterie qui les rend « transportables ». C’est le cas de l’une des versions du VSD220, vendu par ViewSonic. Cet écran connecté à vocation essentiellement B2C était proposé à 430 euros TTC pour son lancement commercial. On le trouve aujourd’hui pour 350 à 400 euros. Pourvu d’un processeur TI OMAP 4430 (bicœur à 1 GHz) et de 8 Go de mémoire interne (flash eMMC), il peut faire office, avec son entrée HDMI, d’affichage d’appoint, le temps de réponse étant son point fort, à 5 ms.

Même constitution pour la DA220HQL d’Acer, présenté lors du dernier Mobile World Congress et toujours dans les cartons du groupe high-tech taïwanais. Pour 349 euros TTC, on retrouve, comme chez ViewSonic, une dalle IPS, un processeur Texas Instruments (OMAP 4428) et un pied inclinable.

HP place plus haut la barre, en exploitant la plate-forme Nvidia Tegra 4, basée sur la génération ARM Cortex-A15. L’évolution est moins sensible, aussi bien en termes de connectivité que de prix : 359 dollars HT (soit environ 330 euros TTC), initialement sur les marchés asiatiques.

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