DevOps : quand l’automatisation des développements patine

Un tiers des développeurs et ingénieurs interrogés par Codefresh ont déclaré n’utiliser aucune solution d’intégration et de déploiement continus.

Jeune pousse proposant une plateforme Kubernetes-native CI/CD, Codefresh a publié les résultats d’une enquête* DevOps promue lors de l’événement KubeCon + CloudNativeCon Europe 2019.

Malgré la ferveur, l’adoption à grande échelle de l’automatisation des développements, tests et déploiements applicatifs n’est pas encore pour demain.

Ainsi, près d’un tiers (32%) des développeurs et ingénieurs interrogés ont déclaré n’utiliser aucune solution d’intégration et de déploiement continus (CI/CD).

De surcroît, 60% estiment que leur entreprise ne tire pas encore pleinement parti de l’automatisation pour permettre aux équipes d’accélérer les cycles de développement et déploiement logiciels.

Des processus partiellement automatisés

Pour 39% des répondants, moins de 10% des processus applicatifs de leur organisation sont automatisés, d’un commit Git (outil de contrôle de version) au code déployé en production.

Taux d’automatisation des processus (source : Codefresh)

En outre, selon l’enquête, plus de deux semaines sont nécessaires à 63% des développeurs pour passer de la validation d’une modification (commit) au déploiement en production.

Seuls 18,5% disent effectuer des déploiements applicatifs/microservices au quotidien.

Tandis qu’un tiers des répondants ne publient du code en production qu’une fois par trimestre. À ce rythme, il peut être difficile de justifier un investissement dans une plateforme CI/CD, comme celle conçue par Codefresh.

Améliorer le cycle de développement

L’entreprise basée à Ramat Gan (Israël) et à Mountain View (Californie) a donc une importante marge de manoeuvre.

Il n’empêche, dans un billet de blog, Dan Garfield, vice-président marketing et évangéliste technologique de Codefresh, a alerté l’écosytème.

« Le manque d’automatisation est un frein majeur pour les équipes (regroupant développement et opérations). L’ingénierie est l’une des activités les plus coûteuses pour toute organisation. Il est donc surprenant de constater que les processus sont aussi peu automatisés. »

Or, selon le dirigeant, investir dans l’automatisation est un gage de productivité.

« Nous avons effectué une étude de cas avec une équipe d’ingénieurs. Cette équipe a amélioré par 24x son cycle code/build/release simplement en introduisant une automatisation solide », a-t-il souligné.

*130 ingénieurs et développeurs (qui ne sont pas des utilisateurs de Codefresh) ont participé à l’enquête.

(crédit photo © shutterstock)