Riverbed au service de la performance des IT

Consolidation du datacenter, simplification, sécurité, mobilité… les chantiers d’optimisation de la performance ne manquent pas à Riverbed qui a franchi le milliard de dollars en 2012.

San Francisco – Peut-on encore parler de start-up lorsque nous évoquons une entreprise certes encore jeune – elle s’est créée en 2002 –, mais dont le chiffre d’affaires a dépassé en 2012 le milliard de dollars ? Dans un monde qui ne cesse de se complexifier, Riverbed affiche un dynamisme dans l’adoption de technologies et la recherche de solutions au profit de ses clients. Alors si les volumes l’éloignent du modèle de la start-up de la Silicon Valley, la société demeure une start-up dans l’esprit, comme dans son potentiel de sortie…

Focus sur la performance

Riverbed David Green
David Green, responsable marketing de Riverbed.

Riverbed est né du ‘web caching’, c’est à dire de la problématique du ralentissement des applications et du focus sur la performance. Pour David Green, responsable du marketing de Riverbed, « notre mission est d’aider les IT sur la performance et d’identifier où sont les problèmes. Le monde s’est complexifié, les attentes de nos clients portent aujourd’hui sur le BYOD, le cloud, le big data, la virtualisation, l’accès au stockage cloud, SDN et SDDC, avec les changements induits dans les organisations, le datacenter et les infrastructures. Comment déployer les architectures ? La performance, la sécurité, la réduction des coûts et la flexibilité sont au coeur de leurs préoccupations. »

Pour répondre à ces attentes, Riverbed est à l’origine de nombreuses initiatives :
La consolidation du datacenter, « l’amélioration de la performance en connectant l’utilisateur au datacenter, une démarche qui fonctionne car elle permet de réduire les coûts ».
La simplification de la ‘branche’ (agence, bureau, filiale, point de vente, etc.), « la relation entre l’entreprise et ses agences, qui nécessite de revoir l’architecture interne de la branche et de sa liaison avec le datacenter ».
La protection des données, « pour faire comme si la donnée dans le datacenter était dans la branche ».
La mobilité, « l’accès aux données du datacenter à partir des mobiles ».
La gestion de la performance, « rapidité et disponibilité ».

« L’attente de nos clients est de maintenir le même niveau de performance mais en réduisant les coûts et en s’assurant que l’expérience utilisateur est maintenue. Prenons le SDN (software-defined networks), par exemple. Cette technologie réduit la visibilité sur l’infrastructure. La gestion de la performance devient encore plus importante, avec des outils et une couche d’orchestration. L’avantage de Riverbed est de se placer au dessus de la couche d’abstraction. Dans une approche Big SDN, tout devient virtuel et logiciel. Dans une approche Little SDN, il est préférable de séparer le plan données du plan applicatif du plan poste de travail, et cela au niveau des switchs. »

L'architecture de l'offre Riverbed
L’architecture de l’offre Riverbed

Le concept de Performance Platform

Riverbed Mark Day
Mark Day, CTO de Riverbed.

Mark Day, CTO et directeur scientifique de Riverbed, est venu ensuite nous présenter le concept de Performance Platform qui pilote les développements de Riverbed. « Nous ne faisons ni les applications ni la plomberie. La Performance Platform c’est comprendre et contrôler. Comprendre, c’est la visibilité des flux (centralisé) et des packets (distribué). Contrôler c’est l’optimisation. »

S’ensuit la description de l’offre Riverbed

Coté compréhension et visibilité, la gamme Cascade Profiler répond aux attentes d’agrégation et de déduplication des flux de données à grande échelle. L’appliance Cascade Shark pour la capture du trafic des packets, la console Cascade Pilot pour leur analyse.

Coté contrôle et optimisation, la gamme se décline en deux lignes d’optimisation, single-ended et dual-ended. Single-ended est composée de l’accélérateur WAN Steelhead ; Steelhead Mobile, un produit ‘personnel’ destiné à Windows et au Mac ; Virtual Steelhead, l’appliance pour VMware ESX ; Cloud Steelhead pour les cloud Amazon et VMware ; Steelhead Cloud Accelerator, développé avec Akamai, pour accélérer Google Apps, Office365 et Salesforce.com ; enfin Interceptor, switch de load balacing pour environnements massifs. Granite aurait pu s’appeler Steelhead for storage; la solution protège le stockage distant dans le datacenter.

Toujours dans l’optimisation, la gamme couvre le dual-ended. Stingray Traffic Manager est destinée aux environnements ADC (application delivery controller) virtuels dans le cloud ; Stingray Aprimizer pour le WCO (web content optimizer), complémentaire de Steelhead et avec une appétence particulière pour Sharepoint ; Stingray Web Application Firewall, comme son nom l’indique ; et enfin Whitewater, un gateway de stockage cloud pour la sauvegarde et les archives, disponible sur Amazon S3, AT&T Synaptics, EMC Atmos et Nirvanix.

Couvrir l’optimisation de la performance

Comme nous venons de le voir, l’offre de Riverbed pour l’optimisation des performances IT couvre une large part des attentes, Steelhead pour l’optimisation WAN, Granite pour les infrastructures de serveurs virtuels, Stingray pour l’ADC, Cascade pour la gestion des performances réseaux, et Whitewater pour le gateway de stockage cloud.

Riverbed devrait également faire parler de lui en Europe. Une visibilité qui, selon Mark Day, devrait accompagner trois tendances majeures sur le vieux continent : l’émergence de gros projets complexes, la protection des données et la performance, et le phénomène des acquisitions…

Source images : Riverbed


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