Où en est Microsoft dans la mise en œuvre de Fluid Framework ? Avec ce projet, le groupe américain cherche à favoriser la conception d’applications collaboratives. Il l’avait officialisé fin 2019, puis mis en open source en septembre dernier.
Par « favoriser », il faut notamment entendre « éliminer le travail côté serveur ». Avec Fluid, le développement se concentre sur les applications clientes. Le framework fait en sorte que celles-ci puissent accéder simultanément à des structures de données partagées.
Que ce soit pour les développeurs ou les utilisateurs finaux, on en reste en phase expérimentale. Seul le cœur fonctionnel est considéré comme stable pour le moment. Cela n’empêche pas Microsoft de solliciter des partenaires pour effectuer des démos. On en a eu quelques-unes fin mai lors de la conférence Build. Constat : si la bureautique reste son principal terrain, Fluid Framework est plus qu’un « anti-Google Docs ».
Chez Microsoft, il s’incarne en des composants « transversaux » au sens où on peut les synchroniser entre différents logiciels de la suite Office.
La préversion ouverte au public fermera ses portes fin août. Elle laissera, nous explique-t-on, place à une « nouvelle expérience ». Teams en sera un pilier. On pourra y exploiter les composants en question dans les discussions comme dans les réunions. En particulier, avec une fonctionnalité de prise de notes qui s’afficheront aussi dans les calendriers Outlook. Et qu’on pourra intégrer dans OneNote tout en continuant à bénéficier de l’édition collaborative.
La Build 2021 fut le théâtre d’autres annonces à propos de Fluid Framework. En l’occurrence, deux lancements de services en préversion privée. L’un consiste en une version managée du framework, hébergée sur Azure. L’autre permet d’exploiter SharePoint ou OneDrive pour déployer, sur des locataires Microsoft 365, des applications Fluid pour Teams.
Illustrations © Microsoft
Microsoft affirme que l'accord européen de 2009 a donné à CrowdStrike les clés du noyau…
Déjà Président du conseil d'administration, l'ex banquier Jean-Pierre Mustier est nommé directeur général d'Atos. Il…
Le Financial Times rapporte qu'OpenAI était en pourparlers avec des concepteurs de semi-conducteurs, dont Broadcom,…
En première ligne pour subir les cyberattaques, les TPE/PME sont aussi les moins bien formées…
La Cour des comptes estime que la Dinum doit construire sa légitimité, autant au vu…
La Cour des comptes pointe les « résultats contrastés » de la Dinum sur son…