Huawei or not Huawei ? L’Anssi rendra ses premières décisions en février. Son directeur général Guillaume Poupard l’a affirmé aux Échos.
L’agence rattachée à Matignon doit plus précisément se prononcer quant aux équipementiers sur lesquels les opérateurs comptent s’appuyer pour mettre en place la 5G. Et délivrer – ou non – des autorisations.
La loi du 1er août 2019 sur la sécurité des télécommunications, complétée par un décret du 6 décembre 2019, l’y habilite.
« On a deux mois pour répondre à partir du dépôt du dossier, rappelle Guillaume Poupard aux telcos qui se sont irrités du délai d’instruction de leur demande. Si on avait voulu gagner du temps, on aurait simplement traîné des pieds pour prendre le décret […] ».
En toile de fond, estime l’intéressé, des « risques plus forts avec des équipements qui viennent de Chine ». « Je sais qu’un pays membre de l’Union européenne ne va pas faire pression sur Nokia ou Ericsson pour éteindre les réseaux en France », ajoute-t-il.
Les autorisations seront « circonstanciées », poursuit Guillaume Poupard. « Il y a des endroits où le risque nous paraît trop important […]. C’est de la dentelle, donc c’est beaucoup plus compliqué que de dire ‘c’est tout oui ou c’est tout non’ ».
La durée maximale des autorisations sera de 8 ans. L’Anssi pourra aussi exiger d’un opérateur qu’il se sépare d’un équipementier qui pose des problèmes de sécurité.
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