Dans le contexte actuel, faut-il continuer à utiliser les solutions Kaspersky ? Début mars, l’ANSSI avait clairement posé la question. Et explicitement invité à l’adoption d’outils alternatifs. Le BSI, son homologue allemand, vient de faire de même.
L’argumentaire du BSI tient en trois points principaux :
– Ampleur des autorisations système dont l’antivirus dispose et connexion permanente aux serveurs de Kaspersky
– Vecteur potentiel d’espionnage et de sabotage, que ce soit de gré, de force ou à l’insu de l’éditeur
– Risque d’effets collatéraux jusqu’au niveau des individus et des entités les moins exposés en théorie
Comme l’ANSSI, le BSI appelle à ne pas désactiver les antivirus Kaspersky sans avoir de solution de remplacement prête à enclencher. Il n’y a pas d’interdiction, rappelle-t-il : la décision revient aux utilisateurs.
L’éditeur russe n’avait pas réagi – tout du moins publiquement – à l’alerte de l’ANSSI. Il a, en revanche, répondu à celle du BSI. Son avis : cette décision ne repose pas sur une analyse technique, mais sur un motif politique. Et de rappeler avoir relocalisé, en 2018, son infrastructure de traitement en Suisse, à l’appui de deux datacenters à Zurich.
En France, Kaspersky a – ou a eu – comme clients Carglass, Kuhn, le groupe Moniteur ou encore la ville de Toulon.
Photo d’illustration © Kaspersky Lab
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