Le data management (ou gestion des données en français) concerne l’ensemble du processus data, depuis la collecte jusqu’au partage et à la réutilisation des données en passant par le stockage, la préparation ou encore l’intégration.
Ce processus est d’autant plus important que les volumes de données ne cessent d’augmenter. Le data management permet ainsi de faire le tri entre toutes les informations disponibles et de s’assurer de leur qualité.
L’une des finalités du data management, c’est le partage de données au plus grand nombre. Et pour cause, les informations collectées au sein d’une organisation n’ont pas vocation à rester entre les mains d’une poignée d’experts. Elles doivent s’expandre. Auprès des collaborateurs (marketing, RH, commercial, produit, …), des partenaires, des fournisseurs, des consommateurs, des administrés et des médias. Voici les avantages d’une telle diffusion des données :
Mais pour partager ces données, encore faut-il mettre en place une politique de data management efficace.
Au sein d’une organisation, chaque département récolte des informations précieuses. Mais bien souvent, on constate que les données collectées sont conservées au sein du service, créant ainsi des silos de données. Or, les données produites ou consommées par un service peuvent aussi être utiles pour un autre. Par exemple, les équipes marketing peuvent avoir des retours de la part des clients concernant des défauts sur un produit. Ces informations sont précieuses pour le service chargé du développement produit. Elles lui permettront d’apporter les améliorations nécessaires.
En réunissant un maximum d’informations, les organisations sont capables de prendre de meilleures décisions. Elles auront, en effet, toutes les données factuelles à disposition. Ce qui leur permettra d’avoir une vision globale de la situation à un instant T. Les entreprises seront donc plus à même d’anticiper les risques et de saisir de nouvelles opportunités.
Si chaque département d’une organisation peut disposer d’informations différentes, ils disposent la plupart du temps des mêmes datas. Or, après la centralisation, les données identiques constituent des doublons qu’il convient d’éliminer.
Intégrer le partage des données à toutes les étapes du data management permet ainsi de limiter les doublons, puisqu’ils sont directement supprimés en phase de nettoyage, et non plus a posteriori. Ce faisant, les organisations réduisent les coûts, en termes de traitement et de stockage des données.
Que ce soit pour la collecte, la préparation, l’intégration ou encore l’analyse de données, les organisations peuvent utiliser une grande variété d’outils et d’infrastructure. Mais pour favoriser le partage et l’accessibilité des informations disponibles, il est préférable d’utiliser une plateforme de données, comme celle d’Opendatasoft. Reposant sur le modèle data mesh, elle favorise le libre accès des données à tous, tout en permettant à chaque partie prenante de conserver une certaine autonomie quant à la gestion de ses données.
L’intégration du partage des données à toutes les phases du data management favorise la création de nouveaux services, non seulement grâce à la réutilisation des données par des acteurs externes, mais également en interne. Comme les équipes disposent d’une meilleure vision globale, elles seront capables de créer des services encore plus pertinents.
Ce sont les offres dashboard as a service. Il s’agit de nouveaux produits créés intégralement autour de la donnée. L’idée est alors de commercialiser des datas qui pourraient être intéressantes aux yeux des tiers. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : soit commercialiser vos données brutes, soit les insights déduits à partir de la donnée.
Dans tous les cas, les dashboard as a service permettent aux organisations de compléter leurs offres.
Si l’intégration du partage de données dans le processus de data management s’avère plus que bénéfique, les organisations doivent toutefois relever un certain nombre de challenges.
Malgré leur valeur pour les entreprises, les données peuvent aussi porter atteinte à la vie privée des personnes. Notamment celles qui portent directement sur une personne bien identifiée (comme son nom, ses coordonnées, son numéro de sécurité sociale, son compte bancaire, …). Avant le partage des données, il convient donc d’anonymiser toutes les informations relatives à des personnes identifiables.
Depuis quelques années (en particulier la crise COVID), les attaques pirates ne cessent de se multiplier. Bien souvent, les hackers bloquent l’accès à toutes les informations disponibles. Ce qui paralyse toute activité. Pour éviter cette situation tout en favorisant le partage des données, il est primordial d’intégrer les mesures de sécurité au cours du processus de data management.
Il s’agit surtout de la loi RGPD. Ce règlement général sur la protection des données stipule que les entreprises sont directement responsables de leurs données collectées.
Et en particulier les données personnelles. Bien souvent, ce sont les données marketing relatives au profil client ou au comportement d’achat. Les entreprises concernées doivent alors respecter les règles en matière de consentement, de proportionnalité, de confidentialité et de stockage.
Si le partage des données est bénéfique aux organisations, ces dernières ne peuvent pas partager leurs données n’importe comment et à n’importe qui. Elles doivent définir spécifiquement les données qui peuvent être partagées : celles présentant un intérêt public.
Mais aussi définir des droits d’accès plus restreints pour les données plus sensibles.
Il s’agit de l’un des défis majeurs du data management. En effet, l’implémentation d’une culture data driven implique de changer les méthodes de travail et les états d’esprit. Pour cela, il est primordial d’intégrer des formations régulières et de communiquer sur l’importance du partage de données.
Avec son offre de région 3-AZ implantée en Île-de-France, OVHcloud marque une nouvelle étape dans…
Êtes-vous une PME/TPME à la recherche d'une solution intuitive, performante et simple pour optimiser vos…
L'intégration croissante de l'Intelligence Artificielle (IA) et la montée en puissance du modèle Zero Trust…
Le 11 juin se tiendra, à Paris, le seul salon spécifiquement dédié à la cybersécurité.…
Les organisations investissent du temps et de l'argent pour se prémunir contre les cybermenaces. Il…
Vous avez peut-être entendu parler de la pratique qui consiste à changer régulièrement de fournisseur…