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CA Technologies mise sur l’Open Source avec Blazemeter

Alon Girmonsky, CA Technologies

Simplifier l’Open Source n’est pas une mince affaire, mais une forte attente, comme l’a pressenti Alon Girmonsky en fondant Blazemeter en février 2011.
Depuis son rachat en septembre 2016 par CA technologies (pour 90 millions de dollars), il occupe le poste de vice-président, Business Unit Executive de CA Blazemeter chez l’éditeur.

Clairement positionné sur le cycle DevOps et le test automatisé de code applicatif en continu via AWS (plus précisément: un serveur EC2 d’Amazon Web Services), Blazemeter s’autoproclame “The Performance Engineering Platform for DevOps”, ou “Performance Testing as Code”.
Pour en savoir plus, silicon.fr a rencontré son fondateur lors de CA World à Las Vegas.

A quoi sert exactement Blazemeter ?

Le test est une étape capitale pour tous les développements applicatifs. Après le développement du code, un premier build doit passer divers tests avant d’être déployé en production. Puis, chaque modification ou chaque version fait appel à un nouveau développement qui entraîne à son tour toute une batterie de tests avant redéploiement.

Blazemeter est une plate-forme en mode SaaS dédiée à tous ces tests. L’objectif consiste à automatiser au maximum les tests. Tous les développeurs et les membres des équipes de production (Ops) ou de tests de l’entreprise font partie de Blazemeter et participent au processus. À travers son compte, chacun peut définir des tests, les exécuter, les analyser…

Il existe déjà de nombreux outils de création de scripts de tests…

CA Blazemeter intègre des scripts comme ceux de JMeter

L’objectif de la solution ne consiste pas à créer des scripts de test. En revanche, il peut ingérer tous les scripts Open Source générés par des solutions comme JMeter, Grinder Selenium, Siege, Gatling, Locust…

En fait, il automatise les scripts de tests provenant d’autres produits, à travers un langage DSL (Domain Specific Langage) qui peut être exécuté et généré des rapports. Un framework de code qui s’intègre à des applications ou autres logiciels comme des solutions de gestion de la performance (APM). Le DSL est justement là pour simplifier cette intégration.

Comment fonctionne la solution pour faciliter les multiples tests?

Des rapports complets et détaillés.

Blazemeter exécute de multiples tests en parallèle, par exemple : des tests fonctionnels, des tests d’API, de régression, etc. Non seulement il les exécute en parallèle, mais il génère aussi un rapport unique. Il devient donc plus simple d’exécuter tous ces tests pour toutes les applications, aussi bien traditionnelles que Web ou mobiles, mais aussi pour tous les microservices et les APIs.

Chacun peut concevoir ses automatisations de tests en code DSL et les lancer sans quitter son environnement de développement ou de tests préféré. Le développeur lancera ces tests fonctionnels et le chargé de production ces tests de préproduction, puis ces tests en production. Grâce à l’automatisation et à cette “compression”, l’ensemble de ces tests peut être désormais mené en quelques minutes, contre quelques jours voir plus auparavant.

Le même langage DSL est utilisé pour configurer et lancer les tests avec tous les outils de tests de performance open source les plus utilisés

Quels sont vos rapports avec l’Open Source ? Existe-t-il une version libre de Blazemeter ?

Tout d’abord, nos équipes contribuent fortement à l’évolution d’outils Open Source de tests comme JMeter de la fondation apache.

Par ailleurs, nous proposons également un projet Open Source de notre framework d’automatisation des tests de performance appelée Taurus. Cette version ne peut fonctionner que sur une machine individuelle, tandis que Blazemeter est un SaaS à forte évolutivité, qui propose également le reporting et la gestion évoluée de l’ensemble des tests de l’entreprise.

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Crédit Photo : Vicente-Barcelo-Varona-Shutterstock

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