Le mois de janvier s’est terminé avec son lot d’études et de publication sur la cybercriminalité dont sont victimes les entreprises américaines.
Concernant le spam, nonobstant les affirmations de l’administration américaine, Postini révèle que les employés reçoivent en moyenne 50 e-mails vérolés par jour dans les petites entreprises, et 12 e-mails par jour dans les grosses compagnies. L’étude confirme l’importance des solutions anti spam pour protéger les messageries des entreprises, mais aussi qu’elles sont loin d’être parfaites? Mais le spam n’est pas la crainte principale des entreprises. Selon Security Decision Makers, celles-ci craignent d’abord et à 40 % les spywares, ensuite à 29 % des infections par des vers, puis à 24 % les attaques distribuées par déni de service. L’explosion constatée du volume des messages vérolés en décembre, 1,3 milliard de messages selon Postini, contre 385 millions en novembre et 53 millions en octobre, laisse craindre le pire, même si le mois de décembre – avec les fêtes – est traditionnellement une période privilégiée pour les hackers de tout poil. Au fur et à mesure que les années passent, on pourrait croire que les entreprises ont pris conscience de la menace. Et pourtant, personne n’est à l’abri ! Comme le révèle Top Layer Networks, 54 % des organisations américaines affirment avoir été victimes d’une cyber attaque. 21 % de ces attaques auraient causé pour plus de 100 000 dollars de dommages mesurables, et 11 % auraient coûté pour plus de 500 000 dollars. Ainsi, 35 % des responsables ayant répondu à l’enquête ont affirmé que leur infrastructure de sécurité n’offre pas une protection adéquate de leurs serveurs, et 38 % que leurs ordinateurs de bureau ne sont pas suffisamment protégés. Voilà qui explique pourquoi près de 60 % des répondants ont indiqué que leurs dépenses pour la sécurisation de leurs systèmes d’information ont augmenté entre 2004 et 2005. Ces dépenses n’auraient diminué que dans 3 % des cas. Et qu’est-ce qui en 2006 les insisterait à investir dans la sécurité de leurs systèmes d’information ? Pour 66 % d’entre eux, la protection des données, pour 63 %, la fiabilité de leur système et pour 40 % les performances.
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