Est-ce l’heure, pour l’Europe, de lancer un plan d’investissement à destination des PME technologiques innovantes ?
L’association professionnelle allemande Bitkom l’a suggéré aux entreprises qu’elle a interrogées pour le compte du lobby « des industries de transformation numérique » DigitalEurope (dont elle est membre).
Des 399 qui ont répondu, 52 % trouvent l’idée « très pertinente ». Elles sont à peu près aussi nombreuses (50 %) à en dire autant de l’assouplissement des aides d’État.
L’échantillon global comprend 634 organisations. Les allemandes y sont très représentées (235), au contraire des françaises (moins d’une dizaine).
Plus de trois quarts des entreprises (77 %) estiment que la crise dégradera leur performance financière. Elles sont par ailleurs 36 % à anticiper un effet négatif sur le maintien de l’emploi.
Hors Allemagne, les deux tiers (67 %) affirment percevoir une grande incertitude chez leurs clients. Elles sont quasiment aussi nombreuses (65 %) à déplorer le report de commandes, quand elles n’en évoquent pas l’annulation (30 %).
Reportées sont également les décisions d’investissement, pour 52 % de l’échantillon. Les réductions de production sont plus rares (23 %), tout comme l’impossibilité de travailler pour une part du personnel (23 %).
Les effets sur la supply chain sont notables. Les entreprises concernées relèvent peu d’arrêts complets en Europe (1 %), mais plus de la moitié admettent des perturbations. Le phénomène est plus marqué en Chine (11 % font part d’un arrêt total).
Les principales mesures prises en conséquence de la crise ont trait au télétravail : faciliter la pratique (78 %), la recommander (89 %), définir des exigences techniques (92 %) et remplacer les réunions physiques par de la visio (92 %).
La fermeture de bureaux ou d’usines est moins fréquente (27 %), tout comme l’adaptation des plages horaires de travail (19 %) et l’imposition de congés réguliers (18 %).
La quasi-totalité des entreprises (93 %) se sont faites à l’idée d’une récession. Au moment du sondage (17 mars – 16 avril), elles étaient 87 % à estimer que la crise allait encore s’aggraver.
Tout en saluant globalement (à 53 %) les mesures prises par leur gouvernement, elles ont été 50 % à en dénoncer l’insuffisance pour les entreprises.
Au niveau national – une fois encore, hors Allemagne -, 56 % des entreprises déclarent qu’une aide gouvernementale à la rémunération de leurs salariés est nécessaire pour éviter des licenciements. Pour 19 %, il s’agit même d’éviter la faillite.
Les taux sont similaires pour décalage des échéances fiscales, ainsi que pour le lancement de projets et d’appels d’offres dans le secteur public.
Illustration principale © jdr3505 / Jim Rosebery viaVisual hunt / CC BY
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