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Dans les coulisses des JO d'hiver, à Vancouver, la 'high tech' assure…

Dans les coulisses des JO d’hiver à Vancouver, combien de techniciens IT s’affairent pour la bonne marche des installations et des services ? On en compte environ 2.000!

L’exploitation du Technology Operations Center des JO a été

confiée à ATOS Origin. Il est placé sous la responsabilité d’un CIO, Ward Chapin, tandis que la prestation d’outsourcing auprès d’ATOS est managée par un certain Magnus Alvarsson, ‘chief integrator’.

L’équipe en place a surtout mis l’accent sur la détection des incidents et l’anticipation des pannes, mais aussi les tests de remise en route après sinistre.

Les techniciens en charge de ces tests et des procédures d’exploitation et de redémarrage compte un peu plus de 200 personnes. Environ 300 scénarios critiques ont été simulés et testés.

Un vaste espace PC de contrôle

Le centre IT des JO occupe un vaste espace où sont alignés une centaine de consoles de travail et un ensemble d’une dizaine de grands écrans de monitoring -tel un PC de supervision.

Les tests ont porté, par exemple, sur les systèmes d’enregistrement des performances des athlètes, sur la gestion des hébergements au sein du village olympique ou encore sur les enregistrements des accréditations (pour plus de 100.000 personnes, incluant journalistes, sponsors, équipes de volontaires…).

Des centaines d’heures de tests ont ainsi été répétées, avec relativement peu d’incidents. Le datacenter sur place compte environ 800 serveurs, 6000 ordinateurs (towers ou PC portables) et environ 4.000 imprimantes.

La plus grande partie du réseau a été installé en partenariat avec Cisco et Avaya pour la partie des services de communication, aux côtés de l’opérateur télécoms Bell Canada. (cf schéma / ).

Avaya décrit l’infrastructure mise en place comme un ensemble de « réseaux convergents » supportant « l’ensemble du trafic voix, vidéo et données du comité d’organisation des JO (ou VANOC, pour Vancouver Organizing Committee for the 2010 Olympic and Paralympic Winter Games)

Le réseau, qui soutenait déjà le trafic généré par les membres de l’organisation des Jeux d’hiver de Vancouver depuis l’été 2009, supporte en temps réel les opérations de communications, de logistique, d’enregistrement et d’accréditation des athlètes et des medias, ainsi que la sécurité civile, la vente des billets, etc. Tous les autres services critiques sont également pris en charge ici, comme le chronométrage, l’affichage et la validation des résultats.

Ce réseau multimédia a également une autre mission: il aiguille les flux de retransmission des médias – comme les résultats et les statistiques – en diffusion instantanée dans le monde entier.

(photos : DR) / (A suivre)

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