La seconde vague d’appels à projets visant à soutenir la souveraineté technologique de la France a été lancée la semaine dernière dans le cadre des investissements d’avenir. La sécurité numérique, les logiciels embarqués et le calcul intensif sont concernés. Dès 2013, à l’heure des premières révélations sur la surveillance massive pratiquée par la NSA américaine, des initiatives avaient été annoncées pour doter la France d’outils ultra sécurisés conçus et fabriqués sur son territoire.
Selon Les Echos, Thales, qui a développé en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA) un smartphone à l’attention des forces armées et de services traitant des informations classées « secret défense », fait partie des industriels sélectionnés pour mettre au point des terminaux hautement sécurisés adapté au monde des affaires et à ses entreprises. L’industriel a également été choisi pour la fabrication d’outils de détection et d’investigation. Un autre poids lourd européen de la cyberdéfense, Airbus Cybersecurity, a déposé sa candidature. D’autres industriels sont sur les rangs pour concevoir des outils de protection des systèmes d’information dans ce cadre.
Pour les appels « coeur de filière » en cours, les candidats doivent déposer leur dossier sous forme électronique avant le 15 avril pour les « logiciels embarqués et objets connectés vague 2 ». Ils ont jusqu’au 30 avril pour l’appel « sécurité numérique vague 2 » (protection des infrastructures et dispositifs voix/visiophonie sécurisés sur IP, solution intégrée de sécurité pour les PME, outils de détection et d’investigation système). Et, enfin, les industriels concernés par l’appel « calcul intensif et simulation numérique » doivent répondre avant le 15 mai prochain.
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