Pour gérer vos consentements :

Froyo, la version d’Android la plus utilisée

Avec 300.000 terminaux sous Android activés quotidiennement, Google fait de son OS mobile un véritable carton, moins de trois ans après son lancement (en octobre 2008 aux Etats-Unis). Un succès autant dû à l’ouverture de la plate-forme (basée sur un noyau Linux) et sa gratuité, qui ont séduit les constructeurs, que sur l’offre applicative en train de rattraper celle de l’iPhone. Une stratégie payante notamment grâce à la rapide évolution de la plate-forme. En 2 ans et demi, à peine, Android a connu pas moins de 8 versions.

Cette multiplication des versions de l’OS risque cependant de s’inscrire comme un frein pour les développeurs (et donc pour Google même si celui-ci met tout en oeuvre, à travers ses API, pour maintenir la compatibilité entre les versions). Car les constructeurs et opérateurs peinent à proposer des mises à jour de l’OS pour les smartphones qu’ils commercialisent. Notamment en raison des risques d’incompatibilité du matériel avec les nouvelles versions de l’environnement. Du coup, les développeurs se doivent de choisir une plate-forme précise (la toute dernière n’étant pas forcément la plus répandue du marché) lorsqu’ils se lancent dans le codage de leur projet. Un problème qui devrait se minimiser avec le ralentissement probable des mises à jour de l’OS.

Des taux d’adoption rapide

En attendant, Google tente de les aider en dressant ses propres statistiques de répartition des versions d’Android. En début d’année 2011, il s’avère que c’est Froyo (Android 2.2) qui domine largement avec près de 52 % de l’ensemble des smartphones pilotés par le petit robot vert. Suit Android 2.1 (Eclair) avec un bon tiers du marché (35,2 %) et enfin Android 1.6 (moins de 8 %). Notons que Android 1.5, la première « vraie » version stable de l’OS, occupe encore près de 5 % tandis que la toute récente version 2.3 (Gingerbread) se limite à 0,4 % des utilisateurs. Quant aux premières moutures 1.0 et 1.1 (mais aussi les inaperçus 2.0 et 2.0.1) n’apparaissent pas dans les résultats.

Il est intéressant de noter que les versions les plus récentes d’Android (2.x) occupent à elles seules plus de 87 % du marché. Et connaissent des taux taux d’adoption les plus rapides. Ce qui s’explique essentiellement par la multiplication des offres Android, tant du côté des constructeurs que des opérateurs. Mais aussi par les programmes de mise à jour des constructeurs. Sorti en mai 2010, Froyo est ainsi passé d’environ 5 % des parts à plus de 25 % lors du seul mois d’août. Motorola et HTC proposaient en effet la mise à jour de leurs terminaux. Un message clairement envoyé aux partenaires de Google pour qu’ils adoptent les dernières mises à jour à l’ensemble de leur terminaux en circulation.

Recent Posts

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

12 heures ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

15 heures ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

17 heures ago

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

3 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

4 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

4 jours ago