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Helix Nebula – the Science Cloud : consortium cloud européen pour soutenir la recherche scientifique

Le cloud computing devient une réalité européenne avec des projets d’envergure qui émergent au sein de la Communauté européenne comme de ses états membres. Il représente une opportunité que l’Europe n’entend pas rater, comme l’a indiqué au forum de Davos, en janvier dernier, la vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes.

Relier l’académique et l’industrie

Le monde scientifique est l’un des plus attentifs aux déploiements du cloud, et le Helix Nebula – the Science Cloud lui est directement destiné. Cette plateforme européenne de cloud a en effet pour objectif de soutenir la recherche scientifique européenne, en particulier dans un premier temps d’accélérer la recherche sur le boson de Higgs, l’analyse génomique en recherche biomédicale et l’étude des catastrophes naturelles.

Atos, Capgemini, CloudSigma, Interoute, Logica, Orange Business Services, SAP, SixSq, Telefonica, Terradue, Thales, The Server Labs et T Systems figurent parmi les 18 entreprises qui ont rejoint le consortium. Figurent également la Cloud Security Alliance, le projet OpenNebula et l’European Grid Infrastructure (EGI.eu). Les premiers membres du projet, qui demeure ouvert, soulignent la relation qui s’établit entre le monde académique et l’industrie.

Les trois applications phares

Au cours des deux prochaines années, nous apprend le communiqué, trois applications, qui demandent d’énormes ressources, seront déployées. De quoi tester le modèle et les infrastructures :

Le CERN, pour la recherche nucléaire, accèdera à plus de puissance informatique de la part de son détecteur ATLAS pour son accélérateur de particules, le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC).

Le Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire (EMBL) mettra au point de nouveaux services permettant de simplifier l’analyse de grands génomes, comme ceux des mammifères, pour une meilleure compréhension de l’évolution et de la biodiversité à partir de nombreux organismes.

L’Agence Spatiale Européenne (ESA) – en partenariat avec le Centre National d’Études Spatiales (CNES) en France, l’agence spatiale allemande (DLR), et le Conseil National de la Recherche (CNR) italien – va créer une plateforme d’observation de la terre s’intéressant tout particulièrement aux tremblements de terre et aux volcans.

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