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Industrie: la maintenance prédictive pour éviter l’arrêt imprévu des machines

Les temps d’arrêt imprévus des machines coûtent cher à l’industrie et rallongent les temps de récupération d’urgence. Pour mieux faire, les entreprises se tournent vers la maintenance prévictive, rapporte le fournisseur spécialisé ServiceMax de GE Digital.

L’étude commandée par  ServiceMax a été menée par le cabinet Vanson Bourne.  450 décideurs informatiques et managers de services sur site (Field Managers) ont été interrogés dans différents secteurs : production, énergie, transports, télécoms, distribution, etc. Quatre pays sont couverts (Allemagne, France, Royaume-Uni, États-Unis).

82% des organisations ont fait face à des temps d’arrêt imprévus de leurs machines au cours des trois dernières années. 46% des arrêts imprévus sont liés à des défaillances du matériel, 40% à un incident logiciel. L’erreur humaine complète le tableau.

En moyenne, ces arrêts inopinés ont duré 4 heures et coûté 2 millions de dollars.  La production, l’IT et les services clients ont été les plus impactés.

Maintenance prédictive et proactive

« Le monde dépend de plus en plus des machines », mais la gestion de « la performance de ces actifs » n’a pas toujours suivi, a souligné dans un communiqué Mark Homer, Vice-Président Global Customer Transformation de ServiceMax.

Ainsi, 70% des répondants disent ne pas savoir exactement quand leurs équipements doivent être maintenus ou mis à niveau…

Les temps changent.  L’étude montre que les entreprises sont davantage prêtes à investir dans des solutions spécifiques. Des technologies dotées d’une intelligence artificielle (IA) capable de mieux anticiper les défaillances techniques que l’humain.

Passer au zéro arrêt imprévu est une priorité très élevée, voire la priorité principale, pour 72% des répondants.

Pour atteindre cet objectif, 54% prévoient d’investir dans un « jumeau numérique » (digital twin en anglais c’est à dire un dispositif similaire susceptible de prendre les décisions qui s’imposent à la place d’un humain) avec des capacités de maintenance prédictive et d’IA. Ce jumeau les aiderait à prévenir les défaillances majeures de l’infrastructure dont ils ont la charge.

Par ailleurs, 51% des répondants prévoient d’investir dans la gestion de la performance des actifs (Asset Performance Management – APM).

Et 49% dans les outils de gestion des services sur site (Field Service Management – FSM) au cours des trois prochaines années.

L’industrie veut « passer d’une maintenance réactive à une maintenance préventive », insiste Mark Homer. Voire à une maintenance « proactive », ajoute-t-il.

Lire également :

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Emploi : quelles compétences dans une France impactée par l’automatisation

crédit photo via VisualHunt

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